Introduction

Histoires de dragons

Voici en guise d’introduction, une petite étude de ce fameux prédateur, afin que vous puissiez entamer la lecture des chapitres qui suivent avec une compréhension la plus objective possible.

 

Petite, comme la plupart des enfants, j'étais fascinée par les histoires de dragons.

 

Les unes m'inspiraient confiance et protection, les autres provoquaient des terreurs jusqu'à hanter mes nuits… J'étais loin de me douter que ces ressentis provenaient de “souvenirs bien réels”, inscrits jusque dans ma génétique !

 

Quelques dizaines d'années plus tard, cette fascination reptilienne avait quelque peu évolué, mais seulement dans la forme… Plongée jusqu'au cou dans la mouvance New Age, assoiffée de découvertes à propos des réalités parallèles, j'explorais la dimension des esprits de la nature. J'apprenais à sentir leur présence. Les dragons étaient souvent les gardiens de tours, de rochers surplombant les vallées et avaient un rôle protecteur et purificateur.

 

Dans ce même milieu, j'apprenais l'existence de “reptiliens” qui pouvaient se manifester lors d'une faiblesse physique ou émotionnelle, en se “scotchant” à notre corps éthérique pour nous pomper notre énergie vitale… Évidemment, il existait tout un arsenal de rituels pour parer aux attaques de ces dragons maléfiques. Et les “envoyer” bien loin dans la lumière était le procédé le plus courant !

 

C'est étonnant de constater comment nos mémoires transdimensionnelles s'adaptent tout au long de la vie à nos propres croyances. Une forme d'illusion et de déni semble persister tant que la véritable nature de cette énergie reptilienne n'est pas conscientisée. L'illusion est notamment maintenue par la croyance duelle du gentil et du méchant dragon, ainsi que par son existence soit-disant uniquement extérieure.

 

Ma véritable entrée en matière fut provoquée par des ébranlements simultanés et douloureux : séparation de couple, conditions de vie précaires, maladies graves et résurgences de mémoires karmiques inquisitoriales… C'est durant cette période tumultueuse que mon intérêt s'éveilla pour cette créature à écailles, venue d'une autre dimension.

 

La quête du dragon mystérieux me conduisit jusqu'à Sand et Jenaël et quelques années après, à la création commune du site du Réseau LEO, puis de celui-ci. De par nos échanges qui résonnaient au plus profond de mon Être et des recherches approfondies à leur sujet, naquit une vision un peu plus objective concernant cette autre réalité. Le monde prédateur-reptilien commençait enfin à prendre tout son sens !

 

D'un point de vue linéaire, “l'intervention” du dragon – qui selon l’histoire sumérienne correspond à la colonisation de la Terre par les Anunnaki et autres reptiliens de la grande famille des Gina’abul – constitue une étape cruciale dans l'histoire de l'humanité. Il n’est pas étonnant que le symbole reptilien soit présent dans autant de cultes et mythologies tout autour du globe !

 

Biologiquement, il fait intrinsèquement partie de notre ADN puisque les Gina'abul mâles et femelles sont les créateurs de la génétique de l'humain actuel.

La chute de l’Homme originel (souvent symbolisé par un être ailé) aurait été provoquée par les promesses tentatrices d’un serpent archétypal concernant les expériences de la physicalité terrestre, telles que la sexualité.

Pour éprouver la dualité, son état d'androgynie originel fut scindé en polarités masculine et féminine, et sa génétique en fut affectée par l’ajout d’un ingrédient majeur : des gènes reptiliens involutifs. Cet Homme originel en perdit ses ailes et la mémoire de ses origines.

 

Pour couronner le tout, l'humanité amnésique qui se croit au sommet de la chaîne alimentaire lutte pour ne surtout pas se rendre à l'évidence de son état de servitude. Eh oui, notre propre génétique reptilienne nous empêche, par la peur, l'orgueil et surtout l'enfermement dans un puissant déni, d'accepter que l'être que nous sommes s'est pris à son propre piège ! L'entropie de l'humanité est savamment orchestrée !

 

Après de nombreuses expériences personnelles, observations, recherches et recoupements d'informations cachées au grand public, l’existence d'une manipulation dont l'ampleur nous dépasse, est devenue pour moi une certitude.

 

Voici le Conte du Méchant Mage relaté par Laura Knight, qui illustre parfaitement la condition humaine (fait évidemment omis dans nos livres d'histoires !) :

 

Un très riche mage possédait de nombreux moutons. Mais ce mage était très avare. Il ne voulait pas louer les services de bergers ; ni entourer de clôtures les prés dans lesquels paissaient ses troupeaux. Par conséquent, les moutons se perdaient régulièrement dans la forêt ou tombaient dans les ravins, etc. et surtout, ils s'échappaient car ils savaient bien que le mage voulait leur peau et leur toison, et cette idée ne leur plaisait vraiment pas.

 

Finalement, le mage trouva une solution. Il hypnotisa ses moutons et leur fit la suggestion que tout d'abord, ils étaient tous immortels et qu'aucun mal ne leur était fait quand ils étaient tués ou écorchés. Au contraire, cela leur était très profitable et même agréable.

 

Deuxièmement, il suggéra que lui, le mage, était un bon maître qui aimait son troupeau tellement qu'il était prêt à faire n'importe quoi au monde pour lui. Troisièmement, il leur suggéra que si quelque chose devait leur arriver, ce ne serait pas pour tout de suite, certainement pas aujourd'hui, et qu'ils ne devaient dès lors pas y penser.

 

Puis le mage suggéra à ses moutons qu'ils n'étaient pas du tout des moutons. À certains il suggéra qu'ils étaient des lions, à d'autres il suggéra qu'ils étaient des aigles, à d'autres qu'ils étaient des hommes, et à d'autres encore qu'ils étaient des mages.

 

C'est ainsi que tous ses soucis concernant ses moutons disparurent. Ils ne s'enfuirent plus jamais mais attendirent tranquillement le moment où le mage réclamait leur chair et leur toison.

Laura Knight, L'Onde Tome I, p.99

 

La découverte de cette vérité bien dissimulée déclencha en moi un profond sentiment de rébellion. Néanmoins, cette phase m’a donné l'impulsion de fouiller, d'aller voir encore plus loin et de changer mes habitudes de vie. Chercher les VRAIES informations dissimulées au milieu de la désinformation était essentiel, afin de sortir de mon déni inconscient et donc de l'emprise du mage hypnotique.

 

Cette quête est bien une question de survie de ma propre essence SDA (au Service d'Autrui), car dès lors que je parviens à discerner les incohérences psychiques provenant de 4e densité, c'est mon réel libre arbitre que je retrouve peu à peu. Et c'est ce libre arbitre qui, allié à la volonté, me permet de choisir consciemment une orientation évolutive plutôt qu'involutive.

 

Pour cette raison, l'une des spécificités de l’Épopée de la Conscience est le travail de “déminage” des pièges de ces mages illusionnistes – travail qui ne peut avoir lieu que par un “déminage” intérieur. Et plus je chemine, plus je me rends compte de la subtilité de cette programmation matricielle.

 

En outre, les humains peuvent facilement être contrôlés par des êtres de 4ème densité via leur génétique, leur intellect, leur chimie et via la mise en scène de “drames” dans lesquels d'autres personnes qui peuvent être ou non des “agents” actifs de la hiérarchie SDS, agissent en tant que “vecteurs” de pensées et d'activités.

Laura Knight, L’Onde tome VI, p.247

 

Comprendre que, depuis un autre plan, ma conscience a CHOISI de chuter et donc de vivre l’expérience de cette réalité basée sur d'incessantes prises énergétiques, m'aide à intégrer à quel point cet ange déchu que je suis, est habité par un prédateur qui a besoin de se nourrir de l'énergie de l'autre sous quelque forme que ce soit.

 

Voici, pour préciser cette notion importante de prédation, la définition du LEO Dico :

Qu'est-ce que la prédation ?

C'est l'action d'un être vivant, le prédateur, de se nourrir de la substance vitale d'un autre être vivant, la proie. La prédation répond à un besoin de survie dans la réalité de 3e et 4e densité. Le prédateur mange généralement un être inférieur (en termes d'évolution biologique et de conscience) : l'herbivore exerce une forme de prédation sur le végétal et le carnivore sur l'herbivore. L'être humain, qui se nourrit de toutes ces formes de vie, se considère au sommet de la chaîne alimentaire. Dans la définition de la prédation par Wikipédia, on peut lire :

 

Il [l'homme] n'en reste pas moins capable, si nécessaire […], de tuer n'importe quelle espèce animale et de consommer sa chair. Inversement, aucune espèce animale, dans des conditions normales, ne s'attaque à l'homme pour se nourrir. L'homme est donc parfois considéré comme le superprédateur ultime.

 

Voilà où nous souhaitons mettre l'accent : sur la désinformation qui place l'Homme au sommet de la pyramide car en effet, la chaîne alimentaire continue et la définition s'étend !

 

Depuis la 4e densité, des entités (généralement les Gris ou les Reptiliens) que l'on qualifie d' “extraterrestre” ou “extranéen”, ont besoin de nous soutirer leur nourriture vitale : nos émotions ! Plus rarement, dans les cas où ils intègrent physiquement notre dimension (qui est plus dense que la leur), ils doivent se nourrir de matière, donc d'organes et de fluides humain ou animal.

 

Ces êtres, bien plus “intelligents” que nous, ont développé des technologies adaptées à amplifier leur “production alimentaire émotionnelle” depuis la 4e densité :

 

Par une modification des informations primordiales engrammées dans l'ADN humain, les prédateurs ont pu créer un voile dans notre conscience afin d'y obscurcir notre mémoire. Ainsi, comme l’Homme ne se souvient ni d'où il vient (donc de son essence originelle) ni où il va, il constitue un troupeau docile qui n'a pas conscience du danger.

 

- Notre cerveau reptilien ou notre ego (basés sur les réactions de fuite ou d'attaque), peut être considéré comme un implant du prédateur, lui permettant de diffuser directement ses pensées afin de récolter émotions et actions qui lui sont bénéfiques.

 

- À travers une technologie existante dans notre densité qui permet de cibler une personne précise, le système prédateur peut lui faire entendre, à l'intérieur même de son cerveau, une phrase spécifique ou déclencher un malaise ou une maladie (puces et armes à micro-ondes). Il peut aussi modifier la météo et déclencher des catastrophes naturelles ou des épidémies (Projet HAARP, chemtrails…).

 

- Bien plus directement, l'entité prédatrice a la possibilité d'investir un corps humain ou de prendre une apparence humaine, tout en gardant sa propre intelligence et ses “pouvoirs” psychiques. Cela lui permet d'agir très efficacement dans les milieux spirituels, économiques, politiques… donc de jouer sur la séduction et la fascination des personnes en quête spirituelle par des canalisations et apparitions déguisées, mais aussi d'orchestrer les krachs boursiers, les guerres, etc.

 

L'action conjointe de tous ces modes d'influence crée la réalité telle que nous la vivons en 3e densité, mais pousse aussi la manipulation un cran plus loin : l'humain – cet animal exploité et programmé – renforce et répare lui-même sa clôture ! Alimentation, médecine et médias pervertis en sont la preuve.

 

Ainsi, cet être prédateur de 4e densité complète la chaîne alimentaire mais d'une manière beaucoup moins évidente que le spectacle offert par la nature. Pour cette raison, l'Homme “qui ne croit que ce qu'il voit” ne peut accepter cette forme de prédation inconcevable selon ses croyances ; laquelle pourtant dirige toute sa vie.

 

Mais il ne faut pas s'arrêter à son rôle “négatif”, car comme expliqué dans Wikipédia : “La prédation est courante dans la nature où les prédateurs jouent un rôle prépondérant dans le maintien des équilibres écologiques.” De même, dans ce monde où se manifestent simultanément les 3e et 4e densités, la prédation joue un rôle essentiel dans l'équilibre multidimensionnel.

Description du cycle et de l'équilibre dans lequel le prédateur intervient

Quand l'être humain entame son cycle d’incarnations sur Terre, il vient y expérimenter toutes les facettes et commence par la plus dense : celle du bourreau. Quand sa conscience a bénéficié de suffisamment d'expériences, elle se plonge alors dans l’autre polarité : celle de la victime. Ces dernières épreuves sont tellement inconfortables que l'individu, par le besoin d'en sortir, peut développer une force qui lui permet de voir au-delà de l'illusion du monde de 3e densité.

 

En actant les prises de conscience qui découlent de son nouveau point de vue, il a alors la possibilité de vivre une expansion de conscience où chaque expérience est vécue, non plus comme “positive” ou “négative”, mais comme participant à un équilibre.

 

Il passe progressivement d'une vision réduite et dualiste à la vision globale d'un tout unifié ; donc d'une réalité au Service de Soi - SDS à celle du Service d'Autrui - SDA. Les portes de la 4e densité (qui est un palier transitoire) s'ouvrent peu à peu à lui. Une fois la conscience SDA totalement assimilée, il pourra intégrer la 6e densité. Par contre l'humain qui reste bloqué dans ses schémas de bourreau ou de victime (donc SDS), sera cantonné à la 4e densité.

 

Nous comprenons alors que le prédateur est “coincé” dans ces densités de basses fréquences et les seules issues qu'il a sont :

 

Soit d'entamer, depuis la 4e densité, un nouveau cycle d'incarnation dans un corps humain de 3e densité. Sa conscience pourra alors ré-expérimenter ces polarités et avoir une nouvelle opportunité de choisir un cheminement vers le Service d'Autrui - SDA. Soit, que sa conscience bloquée dans un fonctionnement au Service de Soi - SDS soit, lors d'une fin de cycle, recyclée par un trou noir en une autre forme d'existence.

Humain et prédateur : une subtile fusion

La Conscience, qui ne se limite pas à un temps linéaire ou à un espace délimité, ne se cantonne pas non plus à une seule expérience. Ainsi, plusieurs “nous-mêmes” existent sur différentes lignes temporelles et interagissent simultanément. Et comme (selon cette vision linéaire de 3e densité) notre cycle d'incarnations humaines débute sous forme SDS donc prédatrice, cela signifie que le prédateur ou “nous-mêmes” dans le passé n'est pas séparé de nous dans le présent. Toutes nos existences cheminant conjointement sur différents plans s'orienteront vers l'un ou l'autre des futurs possibles, en fonction de l'évolution de la Conscience qui les englobe.

 

Ce prédateur limité à la 4e densité associe le passage dans une densité supérieure à une mort certaine. Ce serait plutôt une transformation, car l'individu évoluant du mode SDS à celui SDA change progressivement de réalité et, à travers l’évolution de sa génétique, “embarque” son prédateur avec lui.

 

Ce dernier, obnubilé par sa peur de perdre ses repères confortables, dont son mode de nutrition facile par le parasitage émotionnel, met toutes ses ruses et stratagèmes en œuvre pour freiner l'évolution de la conscience dans la direction SDA. Phénomène qui révèle une qualité de véritable maître de vie, puisque les coups durs du quotidien procurent à l'individu les impulsions nécessaires pour une remise en question de plus en plus profonde.

 

La Conscience semble donc “utiliser” la prédation hyperdimensionnelle afin de rendre l’humain disponible à son enseignement.

 

Et c'est ainsi, lors de l'expérimentation terrestre, que ces prédateurs jouent un rôle prépondérant dans l’évolution de la Conscience par l'activation d'une dynamique de dépassement de soi.

 

Ayant commencé à m'ouvrir à cette réalité, j’ai pu me rendre compte à quel point mon univers, autant intérieur qu'extérieur, est le royaume de la prédation. Cette notion-là que décrit si bien Carlos Castaneda, est une réalité sur laquelle jusqu’à présent je préférais fermer les yeux… Mais pour celui qui choisit de VOIR la réalité telle qu'elle est, il n'existe d’autre option que de dénouer nœud après nœud le filet dans lequel la prédation hyperdimensionnelle l'a piégé.

 

Les sorciers mexicains d'autrefois voyaient le prédateur. Ils l'ont appelé planeur parce qu'il jaillit de l'espace. Il n'est pas beau à voir. C'est une grande ombre, d'un noir impénétrable, qui fonce vers le sol et se pose lourdement. Ces sorciers ne savaient pas exactement quand il avait fait son apparition sur Terre. Dans leur idée, l'homme avait sans doute été à une époque un être complet doué d'une conscience prodigieuse lui permettant d'accomplir d'incroyables prouesses – tous ces exploits que nous retrouvons aujourd'hui dans nos légendes mythologiques. Ces facultés semblaient par la suite avoir disparu pour donner l'être humain actuel, un être diminué comme abruti par des sédatifs. […]

 

Ce sont les prédateurs, disent les sorciers, qui nous ont imposé nos systèmes de croyance, nos idées sur le bien et le mal, nos mœurs sociales. Ce sont eux qui suscitent nos espoirs et nos attentes, nos rêves de succès ou notre peur de l'échec, eux encore qui insufflent dans notre esprit convoitise, avidité et lâcheté et qui le rendent prétentieux, routinier et égocentrique.

 

Mais comment s'y prennent-ils don Juan ? lui demandai-je, de plus en plus irrité par ses paroles. Ils chuchotent tout cela dans le creux de l'oreille pendant notre sommeil ?

 

Non, ils ne procèdent pas aussi bêtement, me répondit don Juan en souriant. Ils sont extrêmement efficaces et organisés, et pour s'assurer de notre obéissance, de notre docilité et de notre apathie, ils ont accompli une manœuvre extraordinaire, bien sûr, sur un plan stratégique, mais horrible du point de vue de ceux qui en sont les victimes. Ils nous ont donné leur esprit !Tu m’entends ? Les prédateurs ont remplacé notre esprit par le leur, qui est bizarre, incohérent, grincheux et hanté par la peur d'être percé à jour. […]

 

Ce que je veux dire, c'est que nous avons affaire à forte partie. C'est un prédateur très malin et bien organisé, qui procède méthodiquement pour nous neutraliser et nous empêcher d'être la créature magique que nous étions destinés à être. Nous ne sommes plus désormais qu'une source de ravitaillement et n'avons d'autres rêves que ceux d'un animal que l'on élève pour sa viande. […]

 

À partir du moment où les prédateurs ne la mangent plus, notre couche brillante de conscience se développe. En simplifiant à l'extrême, on pourrait dire que, grâce à leur discipline, les sorciers éloignent le prédateur, ce qui permet à leur couche brillante de conscience de se reformer et de retrouver progressivement sa taille normale.

Carlos Castaneda, Le Voyage Définitif, p. 266 à 270

 

Cette réalité-là est généralement très dure à admettre par l'esprit humain so igneusement endoctriné par le système de contrôle judéo-chrétien lui faisant croire en l'existence du bien et du mal.

 

Une des étapes de mon cheminement consiste donc à cesser de considérer le dragon comme un monstre à éliminer, mais bien d'intégrer une vision plus large me permettant de voir ce reptilien comme un être accomplissant le rôle qui lui est imparti. Sortir de ce mode dualiste imprimé en chacune de mes cellules demande cependant une volonté et une endurance à toute épreuve !

 

Cette énergie que nous nommons “prédatrice”, et dont je prends comme archétype le dragon, peut également être illustrée par le reptilien, le démon, l'ogre, le dracos, le vampire, le monstre, le loup-garou, etc. Il se révèle destructeur tant que nous le rejetons (consciemment ou pas), mais peut, au fur et à mesure des expériences “négatives” comprises et assimilées, devenir un allié, puisque finalement il n’est autre que nous-même sur un autre plan de conscience et nous “aide” à nous réveiller.

 

Alors qu’auparavant une question existentielle demeurait en suspend – pourquoi l’humanité pousse-t-elle le degré de prédation aussi loin ? – je suis maintenant capable d'y apporter une réponse à ma mesure : tout simplement car le refus et le déni de la dimension prédatrice sont eux aussi poussés à l'extrême, et que l'Univers est régi par une loi immuable, celle de l'équilibre.

 

Tel le yin et le yang en mouvement réunissant la lumière et les ténèbres, la Conscience est en perpétuelle évolution du fait d'une recherche d'équilibre. Selon cette logique, il devient facile de comprendre pourquoi tant d'horreurs prennent forme en ce monde. De même, nous semblons individuellement soumis à ces lois.

 

Prenons l'exemple des rituels : un groupe de personnes, dont j’ai fait partie à de nombreuses reprises, voulant faire le bien selon leurs conditionnements SDS positif, vont se réunir et envoyer grâce à des visualisations, prières et mantras, beaucoup de “lumière” et “d'amour” vers un peuple en détresse. Il se passe effectivement quelque chose de puissant dans l'invisible, puisque les capacités de chacun et les intentions sont amplifiées de manière exponentielle par l'énergie du groupe. Mais s’agissant d’un rituel ayant pour but d'agir sur l'extérieur, c'est un acte qui, malgré ce que peuvent espérer les pratiquants, va générer un plus grand déséquilibre encore !

 

Le corpus SDS négatif va effectivement devoir répondre à ce besoin de rééquilibrage, autant à l’échelle individuelle (un bon exemple est le fait que suite à mon engouement pour ce type de cérémonies, je fus atteinte par d’importantes maladies auto-immunes) qu’à l’échelle universelle. Sur ce plan-là, d'autres rituels, ceux qui nourrissent les ténèbres, vont prendre de l'ampleur par des messes et sacrifices sataniques. Mais qui connaît ce phénomène-là ? Quasiment personne…

 

Normal ! Le secret est bien gardé. Quel prédateur laisserait entendre à son hôte qu'il n'y a qu'en osant le regarder droit dans les yeux, muni du discernement et de la discipline du chaman, que son monde intérieur se rééquilibrera ! D'ailleurs, c'est le seul moyen qui nous donne la capacité de rééquilibrer à son tour le monde qui nous entoure. En intégrant notre propre énergie prédatrice, notre conscience change, notre bulle de perception change, donc notre monde change et inévitablement notre futur aussi. Voilà pourquoi le déni (dont les variantes conscientes et inconscientes sont innombrables) est un outil extrêmement propice à l'emprisonnement psychique. C'est une arme de destruction encore plus efficace que la guerre !

 

Ce rééquilibrage est évidemment plus facile à dire qu’à vivre ! La prédation est tellement fine et rusée qu’elle s’insinue dans les moindres failles, les moindres volontés, et surtout dans les bonnes intentions. Ne dit-on pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions ?

 

Une des ruses, largement répandue par le New Age que je validais, est d’ailleurs de nous laisser croire que seule une énergie bienveillante peut attirer des synchronicités pour guider l'individu vers son évolution. En fait, j’ignorais que la prédation hyperdimensionnelle peut aussi agir de la sorte.

 

Effectivement, la 4e densité confère aux reptiliens des “super-pouvoirs” ! Ils ont un horizon spatio-temporel bien plus vaste que celui du “petit” humain : ils voyagent dans le temps et l'espace, sont doués de télépathie, peuvent provoquer des émotions, des pensées, contrôler nos hormones et même agir à notre encontre par le biais d'une personne de notre entourage. Bref, ce sont des as de la manipulation ! C’est pour cette raison que sans l’environnement extérieur qui reflète mon théâtre intérieur, il me serait impossible d’y entrevoir ce jeu.

 

Le miroir quantique ne cesse de nous délivrer des indices sur la voie à suivre. L'énergie prédatrice d'une personne réveille celle de l'autre et vice versa. Le prédateur se fait de plus en plus gros dans le miroir d’en face afin que nous daignions enfin le voir en notre propre intérieur, puis mieux encore… l’accepter ! Et tant que nous le rejetons, il utilise d'autres vecteurs pour se manifester dans notre bulle de perception. C’est alors qu’en perpétuant la lutte intérieure et le déni, nous provoquons d’autres situations similaires qui vont monter crescendo jusqu'à nous rendre malades ou fous.

 

D’ailleurs, un bon indicateur pour déceler l’influence psychique de ces prédateurs en nous est qu’ils ont une peur viscérale d'être démasqués. Être démasqués signifie que l'âme qu'ils “squattent” acquiert la capacité de se hisser à leur niveau de conscience de 4e densité (donc fini l'invisibilité, l'invincibilité et les tours de passe-passe propres à leur condition supérieure !). L’ascension de l’humain en 4e densité au Service d’autrui les préoccupe, car ils n'auraient plus aucun moyen de contrôle sur leur source de nourriture. Mais pour ceux qui en comprendraient l’intérêt, ils auraient ainsi la possibilité de mourir à leur nature involutive pour cheminer avec l'âme qui les héberge vers un monde évolutif totalement inconnu… C'est précisément ce processus qui transforme le prédateur en allié.

 

Cette introduction centrée sur la notion de prédation hyperdimensionnelle est une entrée en matière incontournable pour plonger dans le vif du sujet. Elle vous permettra ainsi de comprendre de manière plus explicite les leçons résultant de mes expériences mises à plat dans les pages qui suivent.

 

Je vous invite également à lire Le Dragon, entre dualité et gémellité - Archétype du processus initiatique pour approfondir ce sujet.

 

 Extrait du livre Dialogues avec l'Ange  de Gitta Mallasz

 

"Que l'homme est insensé !

Il est comme un roi

qui lutterait contre son propre peuple.

Lui, Il a dit : "Aimes ton ennemi !"

 

Chaque force est l’ennemi

si tu ne la reconnais pas.

 

Tu ne peux pas l'aimer

si tu ne la connais pas.

 

Si tu t'unis à elle,

il n'y a plus d'ennemi."

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