Chapitre 16 - Quand An capitule face aux Mères créatrices

 

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Dans cet écrit, je continue d'aborder les prises de conscience occasionnées par mes aventures avec Gégé, tout en élargissant progressivement vers la conséquence majeure : le réveil du potentiel créateur féminin.

 

Plusieurs questionnements m'ont été adressés après la publication du chapitre 15 concernant mon expérience avec Gégé. Pour ceux qui se posent des questions telles que : "Comment est-ce possible qu'Hélène se soit engagée dans ce type d'expérience avec une personne dont le potentiel prédateur fut identifié dès le début ? Comment a-t-elle pu accepter un partenariat "intéressé" étant donné son engagement à créer une nouvelle réalité évolutive ?"

Vous verrez, si vous êtes attentif, que ce chapitre apporte de nombreuses réponses. Car en effet ce n'est pas une simple donnée, mais bien un ensemble de facteurs qui ont contribué à la traversée de cet apprentissage.

 

Et le facteur le plus important est sans conteste que ce futur évolutif n'aboutit absolument pas à une scission entre le Service d'autrui et le Service de soi ! Apprendre à rester en équilibre parmi ces polarités, constitue toute la richesse de l'expérimentation terrestre !

 

Concernant les questions, celle de Bruno me permet de préciser un fait important à propos de la cohabitation des alter dans un même organisme. Lorsqu'ils sont clairement dissociés (comme dans le cas de Gégé), ils sont capables de manifester une réalité basée sur des intentions et des comportements très contradictoires :

 

"Dans une des vidéos, GG dit prendre 14 gouttes d'iode (ce qui me semble beaucoup mais qu'importe).

Dans un article de Sand et Jenaël, ils disent qu'au fur et à mesure de la prise d'iode, les prédateurs de 4D désunifiés commencent à nous "fuir" puisque nous changeons de fréquence.

Ma question est donc : Comment se fait-il que GG ait été prédaté avec sa prise d'iode intensive ?"

 

"Le cas Gégé" nous permet de vérifier que si le cheminement d'un individu n'est pas accompagné d'une transformation profonde en appliquant la Connaissance, celui-ci pourra avaler tout ce qu'il veut afin d'éveiller sa conscience, il demeurera malgré tout toujours sous l'emprise de la conscience d'un prédateur. Dans le meilleur des cas, la durée de vie de l'individu programmé, ne sera que prolongée dans le monde SDS. Mais sa génétique de prédateur ne s'en trouvera pas modifiée pour autant et sa fréquence de résonance ne pourra pas engendrer sa nouvelle réalité.

 

Et puis, il est aussi question du phénomène de fractalisation de l'âme, car il est clair que même si le milieu médical ne peut concevoir cette réalité, un alter est physiologiquement coupé des autres alter. Par exemple celui de Gégé qui aspire à s'extraire de la prison karmique pourra effectivement réceptionner l'iode alors que les autres alter ne profiteront pas de son effet bénéfique.

 

"Un certain nombre d'études et de rapports indiquent l'existence d'importantes variations psychophysiologiques entre les personnalités alter d'un patient ayant un T.D.I, [Trouble Dissociatif de l'Identité]. Ces variations parfois extrêmes valident donc le fait que les patients avec un T.D.I. ne jouent pas un rôle, mais qu'ils subissent un véritable changement de personnalité agissant sur des fonctions biologiques qui ne sont normalement pas contrôlables. […] Un aspect particulièrement étrange de ces changements physiologiques concerne les effets des médications sur les personnalités alter. Selon certains rapports, il semblerait que leurs effets puissent être totalement cloisonnés et même annihilés.[…] En 2011, lors d'une conférence, [Kristin Constance] a décrit comment elle a fait une tentative de suicide en avalant un cocktail d'anxiolytiques, d'antidépresseurs et d'antipsychotiques… Elle ne s'est même pas endormie… Le cocktail chimique aurait été cloisonné dans une certaine personnalité alter et n'aurait eut aucun impact sur la personnalité qui était aux commandes du corps. […]

Des personnalités alter semblent pouvoir bloquer ou au contraire majorer les effets des médications." Alexandre Lebreton, MK, p.300 à 302

 

Donc, tant qu'un profond travail de réunification n'est pas entrepris, toute tentative de cheminement au Service d'autrui sera vaine.

 

 

Basile perfectionne son enseignement

 

En récapitulant, je me rendis compte que les tentacules de l'entité que j'avais surnommée Basile allaient bien plus loin dans le temps et dans l'espace que ce que je ne l'imaginais. Je reconnaissais effectivement cette même énergie à travers les Michel (patriarches des communautés d'Orion et de Thélème de mon adolescence), puis à travers Philippe, Dolph, Robert et Gégé, mais aussi à travers David.

 

Lors de cet état de fait, j'eus dans un premier temps des jugements envers moi-même en constatant que j'attirais une belle brochette de prédateurs sexuels, mais mon vécu direct avec l'entité Basile me permit finalement de comprendre que ces expériences étaient dues à un programme particulièrement actif chez moi du fait d'un implant agissant à travers mon champ électro-magnétique. Malgré moi, j'attirais donc des hommes fortement psychopathes et prédateurs…

 

C'est passionnant de percevoir la manière dont est construit l'enseignement karmique. Tous ces personnages sont les canaux d'une même énergie/entité qui, "sur invitation de mon Ange (EnJe)", reviennent cycliquement dans ma vie, jusqu'à neutralisation complète de mon programme/implant.

 

J'ai vécu chacun de ces cycles avec une décroissance progressive du temps et une baisse de l'emprise émotionnelle. C'est donc grâce au recoupement de ces expériences que je m'aperçus que les manifestations de ces "petits tyrans" dans mon parcours personnel, puis dans le parcours collectif LEO, émanaient d'une même source, d'une même entité multi-visages : Basile le reptile.

 

Armelle, par son témoignage suite au chapitre 14 Comment diable, l'Ange m'enseigne-t-il ?, me délivra un précieux indice concernant le nom "Basile" (choisi à l'époque sur le ton de la rigolade pour identifier cette entité reptilienne !). Par ce biais-là, l'Ange m'envoyait un indice évident pour élargir ma compréhension de la hiérarchie écailleuse des Basile et remonter jusqu'au cerveau de ces reptiles : le Seigneur Basilic !

 

" ...Au sens légendaire, « Basilic » désigne cette créature mais vient aussi du latin « Basilicus » (« royal »), d’où le surnom de « Roi des Serpents » particulièrement adapté. Le détail de la crête sur la tête des mâles est inspiré des vrais Basilics existants, qui ressemblent à des iguanes.

[Dans Harry Potter] Le Basilic, ou le Roi des Serpents, est une créature maléfique très puissante. Ce gigantesque serpent extrêmement venimeux (pouvant atteindre jusqu’à 15 m de long) a les écailles d’un vert brillant, des crochets aiguisés comme des sabres et d’immenses yeux jaunes. Un Basilic peut vivre plus de 900 ans s’il a de quoi manger, et puisqu’il se nourrit de la plupart des vertébrés (y compris les humains), ce n’est pas une tâche très difficile."

 

Du coup j'ai effectué quelques recherches complémentaires et dans Wikipédia, je découvre :

 

"Le basilic est une bête légendaire, souvent présenté comme un reptile, mentionné dès l'antiquité gréco-romaine comme étant un serpent au venin et au regard mortels.[…]

Aristote (IVe siècle av. J.-C.) aurait mentionné le pouvoir létal du basilic : « il est vrai que si le basilic peut nous donner la mort, nous pouvons lui rendre la pareille en lui présentant la surface polie d'un miroir » […] et Alexandre le Grand aurait fait forger un bouclier poli comme un miroir afin de se protéger des basilics lorsqu'il était en route pour conquérir les Indes. […]

Cet être fabuleux est l'incarnation même du pouvoir royal qui foudroie ceux qui lui manquent d'égards. C'est l'un des symboles de Satan et la représentation du danger mortel que l'on ne peut éviter à temps et dont seule la protection d'un ange divin peut préserver. "

 

Et concernant l'animal Basilic :

 

"En français il est nommé Basilic à plumes […] ou Lézard Jésus-Christ. Son nom de Lézard Jésus-Christ lui a été donné pour son incroyable capacité à courir sur l'eau grâce à sa rapidité lorsqu'il court sur ses deux pattes arrière. […] Un homme qui voudrait imiter l'exploit du reptile devrait atteindre une vitesse de 110 km/h et avoir des muscles 15 fois plus puissants que ceux d'un homme normal."

 

Si je récapitule les indices ci-dessus, je dirais que le Basilic, roi des serpents et des lézards, est dangereux pour celui qui n'a pas développé la connexion à son Ange. Il possède à la fois la capacité de se camoufler dans notre environnement, de nous illusionner, de nous endormir, mais aussi celle de nous laisser croire en son pouvoir christique.

 

Ce jeu de piste me menait au constat d'un lien entre Gégé et cet animal de la famille des caméléons, tout en corroborant l'information comico-cosmique parvenue par un autre système d'indices à Sand et Jenaël. Aucun doute, l'Ange n'est autre que la réunion de l'ensemble de nos consciences du futur !

 

"Mais nous ne savions pas encore à ce moment-là et nous le découvrirons seulement plus tard, qu'un caméléon avait siégé dans notre petite assemblée afin de nous offrir notre dernier grand enseignement.

Alors de quoi s'agit-il ?

En langage codé, nous pourrions comprendre qu'un LEO camé (un caméléon - un LEO drogué ou inconscient) a sied-Gé (a assis Gé) au milieu des LEO." Cahier de l'Ange n°16

 

Alors l'unique moyen pour l'humain d'identifier celui qui se fond dans le décor, c'est d'avoir finement aiguisé son sens du discernement. Détecter l'énergie du Basilic pour lui présenter son miroir, c'est rééquilibrer l'énergie du Service de soi et du Service à autrui en nous-mêmes, en laissant "descendre" la conscience de l'Ange dans notre réalité.

 

Cet état d'équilibre entre le Leonin et le Basilic est celui que j'ai commencé à conscientiser lors de l'écriture du chapitre 13 concernant le Quorum. Les polarités SDS et SDA, au fur et à mesure qu'elles s'élèvent au travers des strates de conscience de la Création, évoluent conjointement de plus en plus fluidement pour former un équilibre. Et là, nous sommes en pleine expérimentation. En apprenant à ne plus entrer en réaction avec le Basilic "camé-Léon", nous commençons à transformer son emprise tentaculaire en enseignement christique !

Je m'étonnais moi-même lorsque je me rendis compte que je n'éprouvais aucune rancœur ou colère envers Gégé et tous ses confrères.

 

 

"Le mal n'existe pas, mais seulement la force non transformée"

 

Les signes de partenariat avec Gégé ont été extrêmement insistants, ma Conscience supérieure m'aiguillait ainsi vers des apprentissages sur lesquels je ne pouvais faire l'impasse :

 

Je devais absolument modifier la vision restreinte que j'avais du prédateur agissant à travers sa marionnette humaine, afin que je puisse percevoir l'énergie prédatrice non plus comme un mal, mais comme une énergie qui demande à être transformée au plus profond de moi.

En effet, Gégé est intervenu exactement au bon endroit et au bon moment pour que je puisse aller plus loin dans mon intégration intérieure de cet équilibre. Intégration qui me permettrait de modifier mon ADN et transformer la fréquence de résonance qui en émane.

 

Pour approfondir ce que je ressens concernant le changement nécessaire et radical de perception des forces prédatrices, voici un extrait des Dialogues avec l'Ange de Gitta Mallasz, car je ne saurais trouver les mots pour exprimer aussi bien ce que l'Ange avait expliqué il y a 70 ans déjà !

 

« Je vous parle du berceau de la joie.

Haine, feu, poison, c'est cela le berceau de la joie.

Le monde créé est SON corps [le corps du Créateur].

Le mal peut-il exister en LUI ?

[…]

Dans ton corps, il y a feu qui ne détruit pas,

poison qui ne tue pas. Comment est-ce possible ?

Tout est bon dans le PLAN.

Son mystère, comprenez-le bien – c'est la TRANSFORMATION.

L'HOMME EST LE GRAND TRANSFORMATEUR.

Le mal est le "plus",

mais il est le berceau de la Joie.

La bête la plus méchante est l'homme

et cependant, il est le berceau de la Joie éternelle.

La force non transformée, la force non utilisée détruit, dévaste, empoisonne.

Écoute bien !

Ce qui est mauvais ici-bas…

geste vers le bas

… est bon là-haut.

geste vers le haut.

Tout est là.

Les forces dévastatrices ne sont pas à leur place.

C'est pour cela qu'elles détruisent.

Car il n'y a pas de destruction si tu les élèves.

Du poison – la guérison.

Du feu – la lumière.

C'est pour cette raison que l'homme est debout – il ne rampe pas.

[…]

CAR IL N'Y A PAS DE MAL,

IL N'Y A QUE LA TÂCHE QUI N'EST PAS RECONNUE.

Son non-accomplissement te détruit.

C'est en cela que le mal est le berceau de la Joie.

En vain vous fuyez le mal !

Il n'y a pas de mal – éternelle question de l'homme ! – et personne ne le sait.

[…]

TU ACCUEILLES EN TOI LE MAL

ET TU LE TRANSFORMES EN BIEN.

CAR LE MAL N'EXISTE PAS,

MAIS SEULEMENT LA FORCE NON TRANSFORMÉE. »

Dialogues avec l'Ange, p. 172 à 175

 

En plus d'être un vecteur d'intégration de cette force non transformée, Gégé a été le précieux élément déclencheur d'un jet de Conscience dans mon esprit. Car bien qu'il se soit retiré du jeu, les démarches d'acquisition ne furent pas stoppées et les personnes constituant le noyau de l'École-LEO sont restées soudées.

 

Et si la finalité ne correspond pas à ce que notre cerveau avait projeté, alors peu importe. Car l'Ange (notre conscience du futur) connaît parfaitement les étapes que nous devons traverser pour transmuter nos programmes du Service de soi. Et c'est pour cette raison qu'il a "placé" Gégé sur notre chemin !

Nous avons cependant constaté que ce futur au Service d'Autrui passait bien par l'acquisition de cette maison, car un don conséquent et engagé permit finalement à l'association de signer le contrat de vente chez le notaire !

 

D'ailleurs, si on regarde en arrière, l'apprentissage fut parfaitement orchestré. Grâce aux épreuves "pré-datés" que nous avons su surmonter, les boucles karmiques paraissent s'affaiblir au fur et à mesure que notre conscience et notre foi croissent. Tout comme les boucles karmiques individuelles abordées en amont, des boucles collectives du Service de soi sont également en train de perdre de leur puissance dans notre réalité.

 

Petit récapitulatif :

 

J'ai vécu dans la communauté d'Orion, ainsi que dans bien d'autres collectivités (détaillées dans l'écrit "Quête d'équilibre et collectifs d'alchimistes" ). Elles étaient toutes soumises à l'influence de fortes entités prédatrices. Malgré ces nombreuses expériences difficiles, un sentiment d'échec et ma résignation, je ressentais toujours au plus profond de moi la possibilité d'un collectif.

 

De son côté, Jenaël a passé la moitié de sa vie à initier des projets collectifs systématiquement détournés (voir le cahier de l'Ange n°15 : "Pré-faire" l'école des mystères).

 

Plus tard, avec Sand et Jenaël, nous avons expérimenté bien plus consciemment la possibilité de créer un équilibre matériel/spirituel collectif au Bézu. À nouveau, les opérateurs du Service de soi ont fait tout leur possible pour empêcher une mise en commun de nos "potes-en-ciel" par la ruse éternelle du "diviser pour mieux régner" ! Mais grâce au perfectionnement des subterfuges des opérateurs SDS, nous aussi améliorions nos connaissances et devenions de plus en plus aptes à identifier le "Magicien" derrière la rideau.

 

C'est donc après un long travail d'intégration et d'apprentissage – étape dont fait partie la naissance du Réseau LEO – que le rôle de Gégé déclencha une nouvelle impulsion vers la création d'un collectif dans notre réalité. Nous déployâmes tous nos moyens pour court-circuiter la logique "di-abolique" qui "di-vise".

Il fut d'ailleurs impressionnant de constater comment chaque recentrage sur notre force intérieure (lors des multiples attaques du corpus prédateur) fut immédiatement suivi d'une ouverture radicale dans notre réalité, que l'on pourrait qualifier de miraculeuse.

Si j'ai encore pu être plongée dans des moments de doutes, l'intervention express de notre Conscience supérieure collective – la conscience du Quorum déjà manifestée sur une ligne temporelle future et parallèle – m'ôtait la possibilité de douter, tant les retournements de situation devenaient surprenants et inattendus.

Plus les évènements nous secouaient, au plus nous nous alignions avec notre Conscience créatrice et au plus des portes s'ouvraient de manière totalement inattendue !

 

L'expérience de création d'un collectif avec Gégé s'inscrivait parfaitement dans cette répétition de cycles du Service de soi collectifs. Leurs oscillations allaient de moins en moins dans les extrêmes car nous avions su détecter un nombre incalculable de signes identiques à ceux du Bézu (notamment grâce à des similitudes frappantes entre les entités prédatrices de "Philippe" et "Gérard").

 

La prise énergétique occasionnée par ces évènements se révéla bien plus courte que celle du Bézu et surtout, n'entrava pas la réalisation du projet et notre ténacité. Bien au contraire, elle nous procura compréhension, détermination et endurance pour continuer sur cette voie du fou si passionnante !

Laura Knight exprime d'ailleurs parfaitement le lien entre le développement de la conscience et la diminution de l'impact des boucles de rétroaction :

 

"Le navigateur dirige le navire en ajustant constamment la barre selon l'information qu'il reçoit. Une rétroaction constante est nécessaire pour que le navigateur accomplisse sa tâche ; c'est pourquoi la connaissance doit être combinée à l'auto-observation, de manière à avoir une compréhension plus intelligente de ce qui se passe dans notre système physique en relation avec la réalité que nous vivons. Plus la boucle de rétroaction est rapide et concise, plus le système dispose d'intelligence. Le corps lui-même est une métaphore de l'état inconscient. Plus ce dernier devient conscient et moins d'éléments inattendus surviendront dans la vie." L'Onde, Tome 8, p.282

 

Grâce à ce "génial" apprentissage avec Gégé, nous avons eu la confirmation que par notre persévérance dans l'auto-observation, les boucles de rétroaction devenaient beaucoup plus brèves, mais surtout que le changement de direction était bien entamé. Nous bifurquons vers l’énergie de la Nouvelle Terre car dans le quorum que nous sommes en train de constituer, les forces reptiliennes perdent de leur impact destructeur, pour au contraire nous fournir l'énergie nécessaire à la construction d'une "arche de transition".

 

 

Les Mères créatrices retrouvent leur juste place

 

Au moment où j'entame l'écriture de cette partie, je suis plongée dans la série TV des Servantes écarlates. L'histoire est dure et extrêmement réaliste. Il ne fait aucun doute que le scénariste reçoit ses informations d'une ligne temporelle future de l'humanité en mode "suicide collectif". Pour le coup, dans cette réalité, le mâle incarne le mal à la perfection ! Et ce futur n'est que le résultat logique de l'accroissement des programmes reptiliens logés au sein du génome humain depuis l'intervention de nos re-créateurs Anunnaki.

 

"Il y a quelque chose de brisé en ce bas monde, quelque chose qui exhale une odeur fétide de gangrène, de vieux problèmes rances, antédiluviens, comme un énorme conflit irrésolu au cœur même de la conscience humaine." Alain Gossens

 

Dans ce futur involutif que la série nous présente, les femmes sont dépourvues de tous leurs pouvoirs créateurs, et chaque détail du quotidien se déroule "sous Son œil" (l'œil du Dieu tout puissant), y compris l'acte sexuel, qui dans un monde ou la fertilité se fait rare, prend en fait la forme d'un viol ritualisé.

Visionner cette série est pour moi un excellent indicateur de mon degré d'identification à ces femmes victimes d'une société Anunnaki parfaitement aboutie. Mon émotionnel est beaucoup moins sollicité que quelques années auparavant. Cela me permet de constater que cette réalité entropique se déprogramme de mon génome.

 

Mais cela n'empêche pas que je vive cette guerre patriarcat/matriarcat dans tout mon corps… Tout comme les frictions et rééquilibrages entre les forces évolutive et involutive se manifestent à travers la météo et les catastrophes naturelles, elle prennent également place dans mes cellules.

Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas… Mais au vu des scénarios que notre bulle de perception nous renvoie sans arrêt, on pourrait aussi dire Tout ce qui est à l'extérieur est comme ce qui est à l'intérieur.

 

Ce gigantesque conflit Patriarcat/Matriarcat, vu par une conscience de 5 ou 6ème densité, n'est en fait qu'un mouvement de rééquilibrage des forces hyperdimensionnelles. Ce tiraillement doit prendre forme dans la matière pour que le creuset de l'incarnation devienne le réceptacle de la Conscience. Et c'est précisément ce qu'ont compris et intégré les Amasutum planificatrices de vie. Le principe féminin est l'accoucheur de la Conscience dans la matière. "Con-science" ou "science née de la Mère créatrice" est bien aux antipodes de la science artificielle du dieu An.

 

"Les Amasutum possèdent la connaissance du principe divin qui maintient l'Univers et tous les différents mondes ensemble, celle qui lie l'infiniment grand et l'infiniment petit. […] La mentalité sectaire des mâles de notre espèce empêche tout travail spirituel, la majorité d'entre eux restant fixée corps et âme dans la matière depuis la nuit des temps." Anton Parks, Les Chroniques de Girku.

 

En résonance avec l'Onde de changement qui pénètre notre réalité et précipite nos apprentissages, Gégé, en bon prédateur à ce moment-là, a tenté de dévier la descente de nos consciences supérieures dans la densité. Mais le processus de rééquilibrage entre les forces SDA et SDS n'en fut qu'accentué. Ce n'est donc pas étonnant, si actuellement je ressens aussi intensément ces tribulations au sein de mon organisme.

 

Et je ne suis pas la seule à avoir somatisé ce rééquilibrage. Comme Sand et Jenaël l'expliquent dans les cahiers de l'Ange n°16 et n° 17, Jenaël s'est pris un tel "shoot" lorsque la face cachée de Gégé se révéla et lorsqu'il l'accusa d'être un gourou, que son corps réagit par d'intenses symptômes. Il eut littéralement les jambes coupées et le cerveau débranché par un AVC.

Je conçois que pour un individu aux conceptions SDS, Jenaël n'est autre que le maître à penser d'une assemblée d'illuminés. Mais au-delà d'un quelconque rôle de gourou, une information essentielle était en cours d'intégration car, par sa génétique, Jenaël portait un rôle de protecteur des lignées planificatrices que Gégé venait de mettre en lumière.

 

Ce qui se passa à ce moment-là concerne un rééquilibrage des polarités féminine et masculine au niveau des essences galactiques primordiales. Du fait que Jenaël soit durant plusieurs jours maintenu dans un no man's land identitaire, "l'Ange" se révéla principalement à travers l'esprit de Sand. Une Mère Créatrice qu'elle représente sur un plan de conscience de 6ème densité (la Kiristi ou grande Pleureuse) pu, grâce à la brèche ouverte par Gégé chez Jenaël, exprimer son plein potentiel dans la 3ème densité et assumer son rôle d'initiatrice, en transmettant cette vague de conscience aux autres Amasutum avec qui sa génétique entrait en résonance. Ceci afin qu'elles réveillent leur kiristos en dormance.

 

Parallèlement, Jenaël transforma aussi ses programmes hyperdimensionnels. Le Nungal – son essence ou identité galactique génétiquement créée par les Amasutum – devait, pendant son incarnation en 3ème densité, leur rendre la mémoire et la vue ; ceci "grâce" aux bonnes secousses qu'implique chez elles la promiscuité avec une fréquence de Nungal ! Il s'agit d'une assistance indispensable pour leur mission de Créatrices de vie.

 

Le Nungal jouait donc le rôle de soutien, de protecteur (par rapport au pouvoir destructeur des Anunnaki), mais surtout le moment venu, de réactivateur de la génétique des Kiristi. Les Kiristi étant, depuis la "détonation Gégé", en pleine intégration de leur Kiristos, le Nungal pouvait enfin relâcher la pression si longtemps maintenue, pour assurer la survie de la génétique rédemptrice au sein d'une matrice supervisée par la programmation et l'hypnose.

 

Effectivement, un travail de conscientisation entre plusieurs individus ayant développé leur Kiristos, permet de favoriser l'unification des opposés au sein du quorum de consciences dont ils font partie.

 

Le Nungal finit son commentaire en me donnant une bonne définition d'un Kiristi : "Les Kiristi sont les fils des Étoiles, des émissaires Kadistu travaillant pour la Source. Ils ne dissocient jamais Gissu (l'Ombre) et Zalag (la Lumière) et œuvrent sur des territoires où ces deux énergies sont désunies. Leur tâche n'est pas facile, il arrive souvent qu'ils soient confrontés directement à des êtres qui séparent Gissu de Zalag et qui ne vénèrent que l'Obscurité." Anton Parks, Le Secret des Étoiles Sombres

 

En appliquant la Connaissance, on est alors en mesure de constater que le plan de l'évolution des âmes est parfait ! Gégé a permis d'impulser la métamorphose de la génétique de Jenaël et des Amasutum, tout en enclenchant un mouvement de retrouvailles d'âmes dans la 3ème densité.

D'ailleurs, si Jenaël n'avait pas manifesté une forte attraction envers la facette scientifique de Gégé, les Amasutum, avec leur radar à prédation, auraient rejeté d'un bloc l'expérience qui se proposait. Grâce à ses programmes aux antipodes des nôtres, Jenaël nous permit de ne pas passer à côté d'une telle opportunité !

 

L'accroissement exponentiel du pouvoir créateur féminin qui en résultait, notamment par l'émergence de l'école des LEO dans notre quotidien, nous démontrait que cette génétique d'Amasutum Kadistu est bien celle des porteuses-accoucheuses de la Nouvelle Terre.

 

Les Amasutum instaurèrent un système matriarcal dans lequel les femelles exerçaient une autorité souveraine. […] La décomposition de Mater donne MA-TE-ER "qui produit et établit la création" ou encore "qui porte ou établit la fondation". Anton Parks, Le Secret des Étoiles Sombres.

 

Chaque travail de libération de mémoires karmiques hyperdimensionnelles est amplifié par cette synergie entre féminin. Une association de pleureuses à l'œuvre est extrêmement efficace ! Sand et moi avons pu le constater lors du travail d'alchimie émotionnelle que nous fournissions pendant les nombreux retournements de la période d'acquisition de l'ECOLEO. Nous avions pu vérifier que parallèlement, Eli, Yakout, Loredana, Galline, Christine et d'autres…, chacune dans leur vie respective en pleine transformation, jouaient leur rôle dans l'accouchement de cette nouvelle réalité.

 

Et comme l'Univers répond à un perpétuel équilibrage des énergies, nous avons vu apparaître le masculin, qui clairement a été "missionné" pour soutenir et protéger le féminin qui l'accompagne afin qu'ensemble, ils puissent devenir créateurs. C'est le cas de Stéphane (coéquipier de Christine), de Jérôme (coéquipier d'Armelle) et de Fred (coéquipier de Yakout).

L'énergie collective devint suffisamment puissante pour ne plus permettre d'intrusions préjudiciables. Évidemment, l'apprentissage continue mais les boucles de rétrocausalité nous ont confirmé que le noyau LEO a su se protéger des attaques prédatrices en tirant leçons de leurs opérations.

 

 

Quand les âmes des Mères créatrices (ré)apprennent à cohabiter !

 

Comme Eli l'explique dans son écrit "Le réveil sonne, il est 11h. Lève-toi moussaillon !", elle est arrivée définitivement au sein de l'équipe de terrain à peine 10 jours après avoir reçu l'explosion Gégé en pleine figure !

 

De mon côté, une montagne de ressentis, de remontées karmiques et de signes au quotidien insistaient pour que j'ouvre mes portes à une nouvelle expérience, à un nouveau partenaire.

L'aventure Gégé eut pour grand bénéfice de faire sauter l'attente-programme : "Ok, je veux bien cheminer en binôme, mais si possible avec un homme qui plaît à ma facette reptilienne..."

J'ai tellement sollicité ma Conscience supérieure pour qu'elle me guide à traverser mes limitations qui entravaient un véritable travail en binôme, que les choses ne pouvaient en être autrement. Je lui affirmais que j'étais prête à vivre avec une âme de n'importe quel âge, n'importe quel physique, n'importe quel sexe, du moment que celle-ci brûlait de la Volonté du chaman à percer le voile d'illusion qui nous colle à la peau !

 

Parmi les signes que mon EnJe me communiqua, certains furent particulièrement parlants :

 

Quelques jours avant d'apprendre les intentions de déménagement d'Eli depuis la Belgique jusque dans l'Aude, et sans savoir qu'elle vivait le même genre de situation, je fis un rêve érotique dans lequel je fusionnais avec une femme qui avait un phallus ! Je fus davantage interloquée par l'impression complètement naturelle qui se dégageait de cet acte, que par le rêve en lui-même ! J'en concluais que la réunion du masculin-féminin menant vers l'androgynie, était en bonne voie !

 

Alors qu'Eli venait de nous communiquer son départ imminent (et que j'observais attentivement en moi cette impulsion de l'accueillir dans mon petit deux-pièces), en faisant le ménage, je découvris une note sur mon chauffe-eau que je n'avais jamais lue auparavant. Elle avait été laissée pour l'ancien locataire. Il y était écrit : "J'espère que le miroir que je vous ai trouvé vous conviendra" !!!

 

Puis, alors que j'avais fais part à Eli de la possibilité de partager le même espace de vie, un petit cactus qui ne paye pas de mine, se mit à préparer sa floraison (une seule fleur ne s'ouvrant qu'une fois par an durant quelques heures.).

Mais cette fois-ci, c'était différent, deux fleurs jumelles allaient fleurir ! Et leur épanouissement fut à son apogée, exactement au même moment où Eli annonça à sa dernière école de danse qu'elle rompait ses chaînes de prostitution pour la Matrice !

 

 

La vie commune pris donc forme et le travail démarra plein pot avec une logique déconcertante. Nous constations sans cesse que nous étions à la fois de parfaits opposés et très similaires ; de la même manière que le noir et le blanc du Yin-Yang sont complémentaires, tout en faisant partie de la même sphère d'énergie ! La formation de notre binôme était d'une telle évidence que tout semblait exactement à sa place.

 

Et non… pour ceux qui s'interrogent ! Aucune forme d'attraction sexuelle ne se manifesta dans notre quotidien ! Notre Ange nous soulageait d'un bon programme de prédation. Heureusement, car nous avions largement de quoi nous occuper en terme de déprogrammation !

Nous traversâmes et traversons encore, de nombreuses mémoires appartenant à des lignes temporelles du Service de soi : mémoires d'esclavagiste et esclave, des résurgences de scénarios entre mari et femme, diverses mémoires de crève-la-faim, et également des mémoires de lesbiennes (nous avions envisagé de nous pacser pour faciliter les démarches administratives belges d'Eli). Nos Consciences supérieures nous offraient le packaging karmique complet !

 

Le dessein de ce cadeau me paraît très clair : le travail en binôme provoque une accélération des libérations karmiques et ainsi, déroule une super passerelle vers un ouvrage à plusieurs. Et maintenant, je sais que c'est exactement pour cette raison que mon âme me criait de constituer un duo, pour me préparer au trio, quatuor, quintet, sextuor, etc...

 

Nous vécûmes deux mois dans le petit deux-pièces de St Just, puis déménagions à Albières tout près de l'école des LEO en devenir.

Et par un concours (voire même "compétition") de circonstances, dans quel logement atterrissions-nous ? Dans la maison même que nous avions trouvée avec Gégé avant qu'il ne fasse demi tour ! Elle fut pourtant bien louée par la suite, mais les locataires n'y sont restés que deux mois. Tout était si parfaitement tricoté…

Gégé avait eu une opportunité qu'il a décidé de ne pas saisir. Qu'à cela ne tienne, l'Ange nous permit de poursuivre sur la même trajectoire mais avec un autre coéquipier : une colocataire qui sait parfaitement où elle met les pieds.

 

Avec cette soudaine transition de vie, des programmes imposants se mirent à remonter par des douleurs physiques. L'intense activité, due au déménagement et au début des travaux sur la bâtisse de l'Ecole-LEO, me causa diverses douleurs articulaires qui depuis plus d'un mois m'affaiblissent, et m'immobilisent. L'EnJe m'obligeait ainsi à stopper ma course effrénée dans le monde de la matière pour faire face à tout ce que cet excès cachait.

Et je n'allais pas tarder à le découvrir car l'immobilité me fit atteindre des points culminants de psychose dans le sens d'une condition anormale de l'esprit, évoquant le plus souvent une ou des obsessions avec pour résultat une « perte de contact avec la réalité ». (Wikipédia)

 

Ma psyché était effectivement sous l'influence des hormones, elles-mêmes manœuvrées par les marionnettistes de 4ème densité. Les maîtres-prédateurs me faisaient entendre leurs pensées comme des vérités. Ils me poussaient à me comparer à ma nouvelle co-équipière et plus largement à mon cercle de compagnons de travail, et s'ingéniaient à faire tourner en boucle le fait que :

- mon émotionnel exacerbé pompait sans cesse l'air et l'énergie à mon entourage,

- il m'était impossible de m'extraire de ce marasme grâce à ma volonté,

- j'avais un grave problème de besoin de reconnaissance,

- je me prenais vraiment trop au sérieux et mon autocontemplation en devenait maladive ! Etc, etc.

 

Ce plongeon dans les abysses de la dévalorisation, la culpabilité, l'auto-jugement, la comparaison…, était spécialement conçu pour que je mette les lunettes déformantes du prédateur. Dans cet état-là, où que je regardais, je ne voyais qu'une seule chose, ma faiblesse ! Et cette faiblesse, déclenchait encore plus de haine envers moi-même !

 

Pourquoi donc, en dehors du besoin de se nourrir de l'émotionnel, autant d'énergie de harcèlement était déployée par mes chers parasites de 4ème densité ?

Heureusement, ma Conscience supérieure qui supervisait cet excellent enseignement, m'envoyait en parallèle de nombreux indices. L'information finit par parvenir à mes cellules : si je traversais ce besoin de reconnaissance, et si une telle violence de jugement était déployée à l'encontre de ce besoin, c'était pour bien me cacher l'autre face de ce programme.

 

Ce "moi", sur lequel je me focalisais, était simplement un costume de 3ème densité SDS. En restant bloquée dans cette vision extrêmement restrictive de mon identité, j'étais effectivement bien loin de pouvoir concevoir que cette nécessité de reconnaissance, me parlait d'un besoin d'une toute autre nature. En effet, mon essence multidimensionnelle demandait impérativement à être reconnue !

 

Je fais ici un petit aparté pour me mettre en garde moi-même (et aussi ceux chez qui cela résonne), que la quête de mon identité hyperdimensionnelle peut facilement virer à l'obsession, dans le sens où il s'agit de la volonté de l'ego qui finit par récupérer, donc guider, mes besoins de reconnexion à ma Conscience supérieure. C'est encore le piège de vouloir aller plus vite que la musique ou de se comparer.

Plus ça va et plus je prends conscience que c'est sûr… nous avons quelques archives sumériennes qui relatent l'existence d'humanoïdes partageant notre génome, mais que le bestiaire céleste comportant nos origines est aussi, sinon plus vaste que le bestiaire terrestre ! Alors nous sommes certainement constitués d'essences galactiques multiples sur lesquelles il est encore impossible de poser un nom. Tout cela pour dire qu'il ne sert à rien de courir, car tout vient à point à celui qui sait attendre (l'EnJe finit par nous informer de manière incontestable le moment venu).

 

Donc dans le récit qui suit, l'important est non pas ce que je prétends être (en terme de mot posé sur une entité), mais ce que je ressens au plus profond de mes cellules et qui m'aide à cheminer.

 

Je fus enfin capable de prendre une par une les racines de mon auto-jugement pour en extirper le message sous-jacent, pour en reconnaître le rôle, en reconnaître la force, en reconnaître l'origine hyperdimensionnelle/génétique. Re-con-naître (revoilà la symbolique de la re-naissance) dans le sens naître une seconde fois, mais cette fois-ci par le féminin universel qui me délègue sa génétique créatrice.

 

J'ai compris que le fait de me juger faible, parce que soumise à l'influence de simples hormones, n'est absolument pas approprié. Ce système de diffusion ou d'infusion émotionnelle, relève bien d'un plan bien plus intelligent que ce que ma conscience sous tutelle SDS peut comprendre sur le moment.

 

Certes, je suis porteuse de cette fameuse autocontemplation, puisque je suis en chemin ! Mais ce qu'il fut impératif que j'intègre, c'est que je ne suis pas "moins forte" que les personnes qui arrivent à s'extirper beaucoup plus rapidement de cette emprise hormonale. Effectivement, il ne s'agit que d'une histoire de génétique ! Donc, de rôle dans ma réalité.

 

D'ailleurs, les douleurs aux articulations, particulièrement vives aux genoux, mettent le doigt sur le "Je-Nous". Le "Je" au Service de lui-même qui a une peur viscérale d'adopter un fonctionnement totalement inconnu au Service du "Nous". Pas étonnant que les deux os peinent à s'articuler ensemble pour faire un mouvement vers l'inconnu !

Si un organisme (un collectif de consciences) veut progresser, il faut que le mouvement entre les os (les individus) se fasse avec souplesse et fluidité. Il serait totalement incongru qu'un os face grève parce qu'il se dévalorise et rêve d'être à la place d'un autre. Non, il a juste le rôle que "la Vie" lui a octroyé et qui lui est spécifique. Il se doit de l'accomplir du mieux qu'il peut pour que l'organisme puisse mettre un pied devant l'autre.

 

Avec Eli, nous sommes les deux os complémentaires d'une même articulation au sein d'un organisme en formation, le Quorum. Rien qu'en binôme, bouger en complémentarité avec l'autre, ça s'apprend ! Nous découvrons nos programmes qui à la fois se combinent et s'opposent, et notre passion d'apprendre met le Je-Nous en mouvement !

 

C'est une nouvelle façon de constater qu'il est impossible de progresser sur une voie évolutive, sans connexion à la magie (l'âme agit) de nos Consciences supérieures. L'imbrication évolutive des programmes de nos deux génétiques demande un tel lâcher prise de la part du cerveau reptilien au quotidien, que sans une quête acharnée de la Connaissance, ce serait un véritable chaos.

 

Il n'est alors pas difficile de comprendre pourquoi de nombreux "îlots de paix, d'amour et de lumière" finissent en état de guerre. Un collectif de consciences est un organisme si complexe qu'il est tout simplement impossible que les os décident de fonctionner individuellement. Toutes les spécialités de notre monde SDS, aussi pointues soient-elles, sont dans l'incapacité de gérer cette fantastique coordination de mouvements, d'intelligences, de génétiques, etc. Seule une Conscience collective supérieure le peut !

 

Dans l'organisme-quorum, chacun a donc un rôle bien spécifique à mettre à profit d'autrui et de la construction de l'Arche. C'est par nos complémentarités que nous sommes en mesure de naviguer sur l'Onde de transition. Alors quelle bonne farce que celle de la comparaison et de la dévalorisation !

Et comme le précisait Jenaël pour me remonter le moral quand je m'effondrais à cause de cette impression de ramer : "Il faut bien qu'il y en ait qui rament pour que l'Arche avance !". Sous entendu : chacun a son rôle à "jouer". Et ramer – donc progresser sur la mer émotionnelle humaine – est un rôle ou Jeu de rôle (bien qu'il paraisse ingrat et peu glorifiant pour l'égo), propre à une certaine génétique.

 

Comme je le précise en amont, les informations contenues dans mes gènes ne me sont pas toutes intellectuellement accessibles. Mais j'ai la certitude que mon génome allie les caractéristiques d'une branche d'Amasutum Kadistu à certaines particularités Abgal, que je qualifierais de "pleureuse". Quelle superbe association pour naviguer en eaux troubles ! Il en résulte un rôle bien spécifique qui ne demande qu'à se développer pour la transformation des programmes du Service de soi.

 

 

Les pleureuses et le déluge

 

Et si toute cette alchimie prend forme dans notre 3ème densité, ce n'est pas pour rien ! C'est bien la gravitation (l'agglomération des particules entre elles) qui permet la formation de molécules hormonales et c'est grâce à ces dernières que les programmes SDS peuvent circuler à travers la matière pour y être transmutés.

 

En langage quantique/intuitif, je dirais que cette génétique de "Pleureuse" travaille grâce à des hormones spécifiques qui, au niveau atomique, forment des micro couloirs permettant le passage des particules chargées des programmes SDS. Ce flux particulaire n'est pas contraint par la limite de l'espace-temps.

Ces particules porteuses de programmes SDS, ayant traversé le vortex, pourraient comme en électricité, être comparées au pôle "plus" recherchant son complément polaire, le "moins". Leur association génère l'énergie christique.

Ainsi, plus une "Pleureuse" débride sa génétique originelle christique (le Kiristos), plus cette capacité d'accueil (symbolisée par le pôle "moins") va déployer des hormones/trous noirs dans son organisme pour favoriser l'accès des programmes SDS  (pôle "plus") au cœur de la matière.

 

Voilà ce qui me parut soudainement si logique : mon corps est un creuset de transformation qui défie toute notion d'espace-temps ! Cette particularité à aller chercher la douleur dans mes profondeurs, via les canaux hormonaux, est en fait ma contribution à la libération de l'ancien monde pour son renouveau.

Cette capacité à pleurer les programmes qui entrent en résonance avec le déluge de la fin des temps, est propre à la génétique des Amasutum.

Mon corps devient alors le support de la réunification des polarités positives et négatives. Cette alchimie participe à un vaste plan en perpétuelle quête d'équilibre.

 

On comprend bien que lors de ce type de rééquilibrage dans mon corps, si j'accorde du crédit aux suggestions du corpus prédateur, la capacité de neutralisation de ces programmes s'en trouve affaiblie. La douleur redevient alors souffrance et le travail de transmutation est ralenti.

Bref, l'état de guerre intérieur se prolonge tant que je ne reconnais pas et n'accepte pas mon rôle de Pleureuse. Ce sont des larmes, non pas de lamentation, mais d'évacuation qui permettent aux particules positives et négatives de s'associer pour être neutralisées. Ces particules peuvent également être évacuées par d'autres fluides corporels tels l'urine, le sang, la salive, la sueur. De plus, ce phénomène de libération du trop plein hormonal, est particulièrement accentué pendant les menstrues.

 

J'ai vécu de très nombreuses situations en lien avec mon entourage direct où je fus amenée à pleurer un programme qui, chez l'autre, demandait à être évacué mais était étouffé par le déni. Et inversement, c'est arrivé que mes co-équipières pleurent mes résistances. Une entre-aide hors norme, et cela grâce aux hormones !

 

Mais comme la récupération SDS nous guette toujours, pour être véritablement au Service d'autrui, je devais approcher le juste milieu, la tempérance.

C'est pour cette raison que les retours verbaux ou énergétiques d'Eli, de Jenaël ou d'autres "Veilleurs Leo", porteurs d'une génétique différente, sont très importants. Car mon prédateur voudrait me maintenir dans la dévalorisation en me comparant, alors que je devrais "simplement" apprendre de leur détachement et de leur aptitude à ne pas "se rouler" dans l'émotionnel.

 

C'est sur cet aspect que je devais diriger toute mon attention et ma détermination dans mon apprentissage de Pleureuse, sinon attention aux risques d'inondations dans ma bulle de perception !

 

On pourrait d'ailleurs faire la corrélation entre les Pleureuses qui originellement faisaient "la pluie et le beau temps" (par leur rôle chamanique) et la connexion anthroposcomique de l'humain, responsable des changements climatiques dans sa réalité via son émotionnel.

 

On pourrait aussi en dire beaucoup sur la perversion judéo-chrétienne de la notion de responsabilité en notion de culpabilité...

 

Le rôle de pleureuse – au-delà de celui de comédien qui se vend encore actuellement pour accentuer l'aspect dramatique d'un enterrement –, existe depuis plusieurs millénaires tout autour du globe. Mais il a été détourné afin que l'humain ne puisse comprendre sa responsabilité dans les changements climatiques.

 

 

"La déesse Isis, lorsqu'elle veille sur la dépouille mortelle de son mari Osiris, est représentée en pleureuse se lamentant les bras levés au ciel ou sous la forme d'un milan." Wikipédia

 

Je peux maintenant saisir le message de cette rencontre insolite vécue lors d'un voyage il y a quelques années, lorsque j'avais recueilli dans ma voiture un milan royal avec une aile cassée par le tir d'un chasseur ! Je l'avais amené dans un centre ornithologique et quelques mois plus tard (exactement au moment où je pris une grande décision pour m'engager sur le chemin de la Connaissance), le vétérinaire m'annonça qu'il avait pu reprendre son envol pour sa migration.

 

 

Je compris alors les signes : la prédation m'avait plombé l'aile par un implant d'auto-jugement qui empêchait mon envol et me contraignait à rester dans les programmes de l'ancien monde submergé par les catastrophes climatiques, plutôt que de concevoir "les déluges" comme un moyen d'évolution pour mon âme.

Il me revenait de neutraliser cet implant pour récupérer mes ailes. Et pour cela, je devais réintégrer l'archétype d'Isis qui accompagne les âmes en pleine transmigration par la circulation de l'eau véhiculant les mémoires.

 

Les pleureuses aident à cette transition de l'âme des défunts, mais tout comme l'indique l'histoire archétypale d'Isis, cette dernière pleure pour la résurrection d'Osiris, c'est-à-dire pour sa transformation. Et comme on peut le comprendre, cette transformation n'est pas celle d'une seule personne mourante, mais d'une humanité mourante.

C'est donc pour moi une étape extrêmement importante que de conscientiser que ce que je jugeais être une tare, s'avère être une Connaissance de Kiristi, qui coule dans mes veines et que mon épigénétique révèle peu à peu. C'est cette Connaissance qui, tronquée par mes programmes SDS, me donnait l'impression d'être trop sensible, trop dans le passionnel, trop éponge de l'émotionnel des autres…

 

Le corps est un champ de bataille pour les jeux de guerre de l'esprit. Et ces jeux sont très probablement planifiés et exécutés depuis des densités supérieures. Ce qui est en haut et comme ce qui est en bas. Penser le contraire, c'est souffrir du stress de la séparation d'avec notre source, c'est éprouver un manque d'unité.

Et qu'est-ce qui coule en nous tous, reliant, communiquant, coordonnant et intégrant la totalité du cosmos ?

La connaissance.

[…]

Avec la connaissance, nous pouvons véritablement ressentir ce que d'autres ressentent – et pas seulement supposer qu'ils ressentent ce que nous ressentons. L'unité de la vie repose sur le simple fait qu'avec la connaissance, nous vibrons tous ensemble.

La connaissance protège.

L'Onde, Tome T 8, p.282

 

J'eus la confirmation de l'importance de ces prises de conscience. Une attaque managée par les marionnettistes de 4ème densité fut déclenchée au moment-même où j'écrivais ces lignes. Sous ma fenêtre un chat venait de se faire attraper par un gros chien ! Et évidemment, j'étais la seule habitante de la rue à y assister puisque cette scène était en totale concordance avec mes programmes !

Je me mis à hurler et frapper dans mes mains, mais en vain. Je descendis les escaliers en trombe et consciente d'être guidée par un alter je sortis dans la rue (voir l'alter "chat traumatisé" décrit dans le chapitre 11 ).

 

Ne voyant plus rien, je profitai de ces secondes d'accalmie pour "revenir à moi". Je précise que c'est la première fois de ma vie, sur les centaines de situations me mettant "hors de moi" vécues avec les animaux, que je parvins quasi instantanément à me dire : "Ok, je n'ai pas à chercher à intervenir davantage car c'est peut-être le jour et la manière qu'a choisi l'âme de ce chat pour quitter son corps".

 

Après cet instant de lucidité, je rentrai dans la maison et évidement, dans la seconde qui suivit, je ré-entendis le chien et le chat. Je choisis alors de fermer la fenêtre et le rideau, et de me rasseoir devant mon texte. (Le lendemain, jour de la fête des morts, j'aperçus le corps inerte du chat sous la poubelle de la place.)

 

Cette scène eut l'effet d'une violente sonnerie de réveil. J'étais par dessus tout consciente de l'importance de ne pas me faire dévier de ma trajectoire. Je retrouvai rapidement mes esprits car cet évènement tombait à pic pour illustrer à quel point un réalignement quotidien et permanent est vital. Grâce à cela, je peux exprimer – à moi-même et à mes complices Leo – l'extrême importance de transformer notre génétique pour ne pas se faire engloutir par la vague de nos propres programmes émotionnels destructeurs !

Car finalement, c'est ça la fin des temps actuelle : une énorme vague de transformation déferlant sur l'humanité !

 

J'étais stupéfaite de constater que j'avais pu utiliser ce shoot d'adrénaline pour redoubler ma force et me replonger dans l'écriture de ce passage important. Car ce qui est essentiel sur le cheminement du Service d'autrui, c'est de faire circuler l'information que j'ai expérimentée.

 

En train d'appliquer la tempérance, j'accomplissais alors mon rôle de pleureuse tout en restant extrêmement vigilante par rapport aux manigances du corpus prédateur. Car il sait exactement quel implant activer en moi pour me faire sombrer dans l'émotionnel.

Je suis infiniment reconnaissante envers ces deux animaux qui, manipulés par l'énergie prédatrice à l'état pur, ont mis en jeu leur vie pour que j'apprenne à sauver la mienne.

 

Quelques jours plus tard, j'eus une nouvelle confirmation du processus de déprogrammation en cours lorsque je visionnai sur SOTT, le résumé météorologique du mois de Septembre. Le bilan des catastrophes s'alourdit chaque mois : inondations, tsunamis, éruptions, tremblements de terre, incendies, "récoltant" au passage des milliers d'âmes. Si les Audois pleurent leurs 13 morts, c'est plus de 1300 personnes qui sont mortes dans un raz-de-marée sur l'île indonésienne Sulawesi. Aucun doute, l'Onde de changement déboule ! Et les pleureuses ne sont pas au chômage !

 

Je pus regarder ces images de la Faucheuse venant faire sa moisson avec un détachement que je ne me connaissais pas jusqu'à présent. Et je fis sans tarder le lien avec la bagarre entre le chat et le chien qui se produisit sous mes yeux quelques jours auparavant. Cette scène avait soigneusement été orchestrée par mon Ange pour m'offrir l'opportunité de neutraliser une programmation émotionnelle, qui vise à m'attacher à l'ancien monde par ma familiarité avec les animaux.

 

Au plus profond de moi, j'ai choisi d'être enseignable par le prédateur-opérateur. C'est grâce à des situations comme celle-là que je suis à même de mesurer l'efficacité de l'application de la Connaissance.

La Connaissance protège car elle offre l'opportunité de VOIR LA RÉALITÉ TELLE QU'ELLE EST. Cette nouvelle perception revient à se détacher – et qui dit "détaché" dit : "plus obligé de suivre" – des êtres dont l'âme a choisi d'expérimenter une autre boucle temporelle.

 

Les Archontes du Service de soi m'apprennent RÉELLEMENT à surfer sur la vague qui engloutit l'ancien monde ! Ils en-saignent aux âmes des Mères créatrices à prendre leur juste place pour co-créer le nouveau.

 

Ce nouveau a désormais pris vie, sous la forme d'un lieu communautaire que nous commençons à bâtir ensemble : l'ÉCOLEO. Et s'il peut grandir, c'est bien grâce à un nouvel équilibre engendrant une nouvelle dynamique dans notre réalité !

 

 

Hélène

 


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Commentaires: 6
  • #1

    jakline (jeudi, 06 décembre 2018 02:13)

    Bonjour Hélène, et merci pour ce beau partage.
    Pendant que tu racontes tes aventures, je me teste et depuis toujours je me posais la questions, pourquoi je n'avance pas, pourquoi je me sens inutile, pourquoi je ne pleure pas, etc etc...
    Et ton parcours me permets de mieux comprendre ce que je vis et l'accepter.
    J'ai reçu ce jour la video de l'écoleo, et avant même que la video ne se mette en route, je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps, mais alors que la video a commencé, cela a été la fontaine, ce lieu c'était chez moi, et je sais qu'il me faudra y revenir bientôt, même si actuellement je vis dans un beau pays, où il fait chaud tous les jours, avec soleil, mer, et qu'en ce moment c'est la pleine saison des letchis, mangues, mais ce n'est pas le trip de mon âme, pour elle la connaissance avec tout. Ceci dit, j'en profite consciemment.
    Merci
    Jakline

  • #2

    Johannes (jeudi, 06 décembre 2018 19:28)

    Merci beaucoup Hélène en général, et pour ce partage en particulier qui me touche ! De chaudes larmes ont aussi roulé sur mes joues, sans comprendre, ni chercher à comprendre, comme une reconnaissance du rôle des ces Amasutums Kadistu et de la reconnexion entre les polarités féminine et masculine primordiales.
    Bonne suite!

  • #3

    Thierry N (vendredi, 07 décembre 2018 11:15)

    Merci Hélène de partager cette puissante transmutation émotionnelle et affective ( astrale) en sensibilité ouvrant la porte de ce grand processus de Transformation. L'initiation , la voie chamanique, cette divine alchimie par de perpétuelles prises de conscience permet d'appréhender en résonnance vibratoire la REALITE de la VIE par cette triplicité ( TRANSMUTATION - TRANSFORMATION -TRANSFIGURATION ) . C'est Cela, il me semble, le service d'autrui, apporter sa pierre à l'édifice pour le plus grand nombre, comme le rappellent Sand et Jenael dans leur dernière publication, par ce difficile travail de défrichement vous nous offrez , Ouvrir des Voies , Créer des brèches, Fracturer la matrice …. Sacré-fices . Avec Vous en Esprit Nous sommes Merci encore

  • #4

    Julien (samedi, 08 décembre 2018 22:58)

    Mère Veilleuse Expérience d'équilibre des polarités (électro magnétiques)
    Feu du Coeur

  • #5

    Layla (lundi, 10 décembre 2018 00:15)

    Bonjour Hélène,
    Je voudrais exprimer l'importance que tu as joué dans l'apprentissage et la découverte du réseau Léo et de ses concepts que j'ai fait tout au long de cette année au travers des échanges vidéos .
    Tu as été la cible privilégiée de ma part prédatrice, de mes pulsions destructrices. Tu incarnais ce que je n'aimais pas en moi, une proie. Et tu étais plus "mangeable", atteignable que Sand et Jénaël. Tu as été à la fois le chainon qui relie et le maillon faible que j'ai eu envie d'abattre.
    Tu as été la pédagogue. Tu m'as parfois tellement dérangée que j'ai du te regarder vraiment et me regarder dans le même temps. Pourquoi ressentais-je de tels émotions à ton égard ? Je reconnais en toi le courage d'avoir sauté, le courage d'oser, oser exprimer ses failles et de se relever après inspiration. Merci.

  • #6

    Jean-Luc (vendredi, 14 décembre 2018 16:06)

    Merci Hélène pour ce long témoignange qui se lit comme un récit épique. Plus le temps passe et plus je suis amoureux de l'énergie féminine. Je ne sais pas ce que je deviendrais sans elle .....
    Encore merci !