Chapitre X, 1ère partie - "Coupe-le" attachement et Anneau de Pouvoir

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Pour commencer voici un petit extrait-résumé du chapitre précédent :

 

La vague de remémoration ou Onde de changement est en train de traverser notre réalité. L'heure est venue, et comme nous le constatons, tous les secrets auparavant gardés sous clé, éclatent maintenant au grand jour. Certes noyés dans une marée de mensonge… mais c'est justement là que les compétences de l'alchimiste au discernement pointu, sont requises.

 

Et comme nous l'avons vu, toutes ces civilisations disparues n'ont pas vraiment disparu. Elles sont en hibernation millénaire et se réveillent progressivement en cette fin de cycle, au fur et à mesure que leurs autres Moi au service d'autrui (SDA) incarnés en 3ème densité œuvrent sur l'intégration de leur polarité du service de soi (SDS).

Et le jour J, dans l’œil de l'Onde, comme dans le cœur d'un cyclone, tous ces différents Moi (Cagots, Cathares, Jacquets, Templiers…) ayant chacun parcouru une partie du chemin, vont achever leur assemblage. Et tel un puzzle complet, l'individu en quête pourra à nouveau intégrer et VIVRE ses différentes parties qui formeront la clé vers la 4ème puis 5ème densité SDA.

 

L'assemblage des pièces du puzzle ne peut avoir lieu que si l'en-quêteur traque sans répit tout mécanisme en lui qui contribue à l'éloignement de ces pièces. La machine humaine subie l'influence d'un puissant facteur de séparation de ses fractales d'âmes, qui paradoxalement s'appelle "attachement". C'est cet Anneau de Pouvoir ou encore ce sentiment-programme qui est le nœud des différentes thématiques émergeant au fil de cette première partie de chapitre par l'exploration du lien à la famille, du couple, des addictions et de leur inséparable autocontemplation.

 

 

Mais avant de nous lancer dans le récit des expérimentations et de leurs enseignements, il est important de clarifier la racine des phénomènes qui vont être développés par la suite. Voici un extrait explicite permettant de comprendre la teneur de cette profonde racine, issue d'un vaste plan de contrôle mental : la "programmation".

 

"Canaliser les consciences est une des clé de domination ici-bas. Le contrôle mental prend différentes formes, de la plus simple à la plus complexe. Les méthodes d'apprentissage qui façonnent le cerveau, les programmes scolaires et universitaires qui formatent les croyances et l'esprit critique, sont une première forme de modelage du futur adulte qui vise à le rendre compatible et utile au système social actuel. L'information journalistique et le divertissement médiatique sont d'autres facteurs qui vont influencer votre conscience selon un certain modèle. La pression sociale qui fait que l'individu se soumet à ce que l'on nomme "la pensée unique", est aussi une forme de contrôle mental. Les diverses pollutions alimentaires et environnementales altèrent votre cerveau et par conséquence votre capacité de raisonnement et d'analyse… A ce stade, la population conserve encore un semblant de libre arbitre. Chaque individu a la possibilité de remettre en question tout ce qu'on lui a appris depuis l'enfance. Il peut se ré-informer en choisissant d'autres sources, se débarrasser de sa télévision, changer son mode d'alimentation, s'alléger du monde matériel pour se tourner vers le monde spirituel, etc. Nous pourrions citer également le subliminal ou la psychotronique [Les armes psychotroniques sont des armes qui influencent le système nerveux avec des rayons non ionisants. http://free.niooz.fr] comme des outils pouvant influencer et contrôler la conscience humaine.

 

La "religion sans nom" (qui sera définie au chapitre 2) aime les robots et les automates, elle en a besoin. Elle a besoin de créer une planète d'illusion où vos pensées, vos idées et votre créativité sont sous contrôle. Son contrôle est une guerre permanente pour manipuler votre subconscient de toutes les manières possibles. De la désinformation aux symboles cachés en passant par les armes technologiques invisibles, le modus operandi de la "religion sans nom" est le CONTRÔLE MENTAL.

[…]

La désormais célèbre parabole de la "Matrice" dans laquelle nous sommes plongés est on ne peut plus exacte, les gens sont branchés en permanence sur un courant [l'énergie nucléaire forte] les maintenant dans un rêve éveillé sécurisant et infantilisant. Le fonctionnement de notre cerveau, de notre mental, de nos émotions et même de notre monde spirituel est parfaitement connu par les "architectes du contrôle", qui n'ont qu'à appuyer sur tel ou tel bouton pour déclencher telle ou telle réaction."

Alexandre Lebreton, MK, p.10 et 14

 

 

Maintenant ou jamais !

L'écrit qui suit a été réalisé il y a six mois et témoigne de l'urgence à prendre une décision et à se préparer... Quant aux évènements actuels (développés à la suite), ils en sont la prolongation.

 

La situation peut se résumer par cette image :

 

Alors que l'humanité est au pied du mur, une petite voix lui crie : "décides ou décèdes !"

 

S'informer sur l'état planétaire actuel et ce qui s'en vient à grands pas, nous met face à l'urgence de pénétrer la réalité prédatrice qui nous façonne. Comprendre les rouages qui nous manipulent depuis notre nature SDS est le passage obligé pour mettre en place une autre trajectoire que celle tragiquement destinée à la quasi-totalité de l'humanité.

 

Nous avons le choix : soit par notre réaction ou notre déni, de laisser les commandes au prédateur qui nous mène tout droit à l'abattoir, soit d'apprendre à connaître les règles du jeu puis les modifier.

Gurdjieff insiste d'ailleurs sur l'extrême importance du processus de la mort du tyran :

 

"… viendra pour l'homme [qui décide] une mobilisation de toutes ses forces intérieures en vue d'une lutte opiniâtre contre les anomalies flagrantes ancrées dans son individualité […] qui contribuent à l'apparition de notre "dieu malfaisant" intérieur, au soutien et au renforcement de sa force et de son pouvoir toujours et en tout. […] En d'autres termes, il vous faut mourir à tout ce qui constitue la vie ordinaire. C'est de cette mort que parlent toutes les religions. Telle est la signification de la sentence qui nous est parvenue des temps les plus reculés : "Sans mort, pas de résurrection".[…] c'est à dire de la mort du tyran qui fait de nous des esclaves, et dont la destruction peut elle seule assurer la première grande libération de l'homme".

Extrait de l'enregistrement audio du livre autobiographique de Gurdjieff : La vie n'est réelle que lorsque je suis.

 

Ceci-dit, cette destruction n'a rien à voir avec celle que l'esprit cantonné à la réalité de 3ème densité imagine, il ne s'agit pas de deux rivaux se livrant un combat, dont un doit sortir "carpette", mais plutôt d'un parcours destiné à transformer notre génome de nature démoniaque en génome créateur.

Ces deux polarités au sein de la génétique humaine font partie de l'équilibre universel, sans l'une, l'autre ne pourrait exister. Cependant l'évolution au service de soi est plafonnée, et va vers toujours plus de contrôle et de cruauté, tandis que l'apprentissage du service d'autrui prend justement en considération l'énergie prédatrice comme une opportunité de réveil et d'impulsion vers un accroissement de conscience.

 

L'urgence de sortir des schémas SDS se fait sentir. La prise énergétique que nous percevions à peine il y a un an, devient aujourd'hui insupportable. L'Onde de changement approche à grands pas et la nécessité de traverser chaque situation avec une conscience extrêmement vigilante par rapport aux pièges du système entropique se fait de plus en plus pressante. Le moindre bien qui serait là pour combler un "au cas où", le moindre lien familial que l'on nourrit par besoin de reconnaissance ou par culpabilité. Bref, le moindre attachement s'avère être un boulet alourdissant chaque jour un peu plus notre conscience. Ces programmes nous convient avec force à être visités. Il nous faut effectivement mourir à tout ce qui constitue la vie ordinaire, et c'est MAINTENANT que se joue la véritable survie de l'âme !

 

Car il sera trop tard pour celui qui ne sera pas préparé et se demandera "que faire ?" quand sur le seuil de sa porte la guerre éclatera et les éléments se déchaîneront. Si nous nous sommes incarnés dans ce corps en cette période cruciale et que nous nous acharnons à ne pas écouter la voix qui nous prie de voir au-delà de nos certitudes, c'est que nous avons choisi de décéder en suivant la trajectoire temporelle SDS, celle qu'annoncent toutes les prophéties apocalyptiques telles que les relatent les chroniques de Rorchach.

 

Mais si nous comprenons que tous les humains sans exception agissent sous l'effet de programmes-implants pour saisir les appâts qu'agitent les Maîtres de l'Involution sous leur nez, et que nous parvenons à prêter attention à cette voix – parfois à la limite du perceptible – alors par l'élargissement de notre champ de vision, par l'acceptation de la RÉALITÉ SDS, nous avons une chance de modifier notre fréquence vibratoire et ainsi d'annuler l'effet des implants physiques et psychiques.

 

Cela demande de contacter la Force du lion en soi, celle qui nous prête main forte afin d'APPLIQUER l'information reçue par notre polarité SDA. Car comme nous l'avons mentionné, chaque évènement du quotidien, aussi infime puisse-t-il paraître, détient une clé de déprogrammation. Autant de situations qui nous paraissent banales, puisque nous sommes imprégnés de ces schémas depuis des millénaires, sont autant d’opportunités qui, à l'approche de l'Onde, jouent un rôle déterminant.

 

Voici un petit exemple illustrant la subtilité et l'importance de ces leçons :

La Matrice artificielle se charge très efficacement d'entretenir et de renouveler le pacte avec le démon : elle régit à quel moment et de quelle manière travailler, consommer, faire la fête, se nourrir, s'instruire, célébrer, se reproduire… donc tous nos faits et gestes !

Toutes célébrations donnant lieu à des réunions de famille (noël, jour de l'an, anniversaires, pâques, mariages, naissances, enterrements, etc...) ne sont absolument plus en adéquation avec mes convictions et ressentis profonds.

 

Après tout un parcours à travers l'attachement et la culpabilité, je ne participe maintenant à aucun des "rituels familiaux". Ce n'est pas par désir de m'extraire de la société ou par rébellion, mais bien parce qu'une nouvelle lucidité me met face à l'évidence : toute personne demeurant dans le déni des flux d'énergie servant le prédateur, les renforce. L'attachement entretenu avec des humains "mécaniques" permet non seulement un soutirage d'énergie, mais favorise également la transmission (dans un sens ou dans l'autre) d'une programmation au service de soi.

Mon âme, par instinct de survie, m'ordonne de m'aligner en permanence.

 

L'égrégore "Noël" grandissant, je reçus des coups de fil de la famille. Ces sollicitations étaient à la mesure de mes appréhensions quant à la justification que je devais fournir. Et pourquoi devais-je me justifier ? Simplement parce que l'attachement m'empêchait de me positionner clairement. Dans ce contexte, la cerise sur le gâteau se présenta avec un mail de mon frère. Quelques mois après son mariage, il m'exprimait sa déception du fait que je ne fus pas présente en cette occasion importante pour lui. Et qu'aujourd'hui il digérait encore, mais m'invitait à prendre contact avec lui et sa femme…

 

Et oui, tant que l'attachement – et donc la culpabilité et la peur de blesser l'autre qui est plein de "bonnes intentions" – perdure, je ne peux qu'attirer à moi des situations où je doive me justifier. En maintenant ces programmes d'attachement, je me place automatiquement sous la tutelle de mon prédateur et de l'égrégore qu'il entretient (comme celui de Noël). C'est pourquoi d'expérience en expérience, la compréhension de cette organisation sophistiquée agissant depuis la 4ème densité SDS s'accroît : nourrir des liens avec une personne qui ne peut concevoir l'existence des ces plans et leurs interactions, ne fait que participer et encourager l'accroissement de la réalité prédatrice en moi et en l'autre, donc à l'échelle planétaire !

 

La traversée émotionnelle fut dense et le processus de la transmutation du programme réaction/défense en non réaction prit quelques jours. Quand je fus prête, le flux énergétique de l'alignement traversait mes cellules et la réponse fut succincte et claire. "Il n'y a qu'une chose que vous puissiez faire : le deuil de l'ancienne Hélène !"

 

Mais le chemin est long et escarpé, et tant que je n'étais pas capable d'appliquer à 100% ce que je demandais à ma famille (faire le deuil des anciens schémas basés sur l'attachement), mon Soi supérieur ne tarderait pas à me faire expérimenter le prochain palier. Le suivant est d'ailleurs celui que j'exprime par rapport à ma mère dans la première vidéo de Vicdessos.

 

Pourtant, le risque d'endormissement guète celui qui cherche… Comme l'explique Gurdjieff, le danger est de dormir en rêvant que l'on est éveillé ! L'exemple le plus flagrant est celui de tant de personnes croyant percer le voile grâce à des pratiques New Age mais ne faisant que se rajouter une couche de programmation !

 

Dans notre train-train occidental orchestré à la perfection, il est facile de se laisser glisser dans le confort qu'offre l'illusion d'un travail sur soi.

Et comme aucun danger type guerre, cataclysme, épidémie et tout ce qui va avec, ne se présente pour l'instant dans notre quotidien, il faut faire preuve de discipline : celle du chaman. Elle consiste à maintenir sans relâche toute son attention sur chaque évènement quotidien, d'en saisir la leçon et de l'APPLIQUER !

Et plus l'ego accepte cette gymnastique, plus chaque évènement qui s'avérait auparavant insignifiant devient intense et porteur de message. La Supraconscience peut s'incarner, descendre dans la chair.

 

Ce n'est pas pour autant que la vie se transforme en un océan de paix, de joie et de sérénité puisque dans la réalité où nous nous trouvons actuellement, les leçons s'apprennent par les secousses que la prédation nous administre. Comme on enlève, une à une les couches de déni, une sensibilité s'accroît et rend la vie de plus en plus intense. Autant la joie que la souffrance changent de nature car ce cheminement SDA donne lieu à la compréhension profonde que la Source engendre le monde tel qu'il est actuellement, que la prédation fait partie de son plan et qu'il n'y a AUCUNE imperfection ! Car sans les états de tourments générés par les Maîtres de l'entropie, aucune propulsion vers un futur ouvert ne serait possible. Il n'y aurait tout simplement pas de vie !

 

En sortant de cet état de rébellion contre le Grand Tout, il n'y a plus lieu de vouloir absolument baigner dans la joie, d'y consacrer une recherche frénétique, et de bannir tout "mauvais" sentiment de notre vie. Cesser toute quête obsessionnelle du bonheur, un des conditionnements principaux de l'homme-machine, permet de se libérer de l'horreur qu'engendrent l'ignorance et le déni.

 

Cette voie du chaman est extrêmement exigeante et ne peut prendre forme que si l'individu a répondu "OUI" à l'appel intérieur !

 

 

Comment l'attachement cautionne l'installation d'un canal de prédation

 

Voici à présent des évènements plus récents qui viennent approfondir l'exigence de cette voie SDA et de la vigilance qu'elle requiert :

 

Il se trouve que depuis quelques mois, les prises énergétiques prennent une tournure extrêmement subtile au sein de l'équipe LEO. On pourrait dire qu'en parallèle de l'accroissement de nos connaissances et de notre vécu en matière de prédation, celle-ci se renforce et se camoufle plus efficacement. Le point culminant se manifesta à Mas-Cabardès. C'est la première série de films qui fut à ce point coupée et réajustée à cause de différentes interférences (son et image qui déraillent, comportements irrespectueux envers autrui, laisser-aller postural, etc.). Et nous étions tous inclus ! Chacun était pris dans le rôle que son prédateur lui faisait jouer et manquait gravement de discernement pour pouvoir modifier la scène. C'était le buffet des prédateurs ! Évidemment de nombreux sujets très intéressants furent abordés et approfondis, mais les entraves hypnotiques de 4D SDS qui renforçaient les conditionnements égotiques en ont considérablement réduits la richesse.

 

Une fois rentrés chez nous, les informations s'exprimaient intensément à travers nos corps afin que le mental ait une chance de comprendre la scène qui se jouait depuis un moment et dont l'acte final se déroulait chez Nina. Lire à ce sujet le cahier 7.1 de Sand et Jenaël.

Les retours et prises de conscience furent violents. D'explosion en explosion émotionnelle (en moi-même et au sein du couple), l'information qui n'était pas très claire le devint : un puissant canal de prédation avait permis aux Maîtres de l'entropie d'interférer dans le travail d'un groupe qui s'appliquait à percer le voile, par l'intermédiaire de quelqu'un dont le prédateur orchestrait cette prise énergétique généralisée.

 

Et c'était le prédateur de David !

 

Pourquoi ? Simplement, car David n'a jusque-là pas su VOIR son gouverneur SDS. C'est à dire, qu'il n'a pas su intégrer cellulairement le discernement lui permettant d'identifier le prédateur dont il était le canal. Celui-ci, grâce aux programmes intellectuels très développés, lui faisait croire qu'il était sur un cheminement alliant vigilance et introspection. C'est le dormeur qui rêve qu'il est éveillé !

Les informations intellectuelles (aussi intéressantes soient-elles) n'étant pas intégrées émotionnellement, où en tout cas pas suffisamment profondément, ne pouvaient faire croître le discernement. Celui-ci se développe, non pas à travers un mental fort, mais à travers un organisme réceptif aux informations émotionnelles que viennent compléter les informations intellectuelles. Et tant que cette union intérieure des potentiels féminin et masculin n'est pas effective, le prédateur reste roi dans son royaume et aucune forme de discernement centrée sur le mental ne peut le détrôner !

 

Comme David porte en lui une génétique à dominante Gina'Abul ainsi qu'une armure consolidée par ses incarnations au service de soi, ces programmes l'empêchent de contacter son potentiel émotionnel. Et comme le dit Gurdjieff, c'est quand la question fait mal, donc quand on nage en pleine détresse émotionnelle, que l'on contacte la Force de décider.

Voilà un défi d'envergure ! Percer l'armure et contacter la détresse cachée au plus profond de l'être alors que le prédateur met tout en œuvre, depuis des millénaires de conditionnements, pour ne pas que l'humanité du terrien endormi contacte cette Volonté léonine et y réponde par un grand OUI !

 

Donc, les conséquences sont évidentes. Le prédateur non démasqué agit librement et invite ses potes au buffet, surtout lorsqu'il s'agit d'interférer avec une énergie de service d'autrui croissant dangereusement au sein d'un groupe… C'est comme cela que s'instaure un canal de prédation !

 

Et je participais amplement au maintien de ce canal par mon attachement générant un état d'hypnose qui m'empêchait d'y voir clair. Mon prédateur encourageait son prédateur…

 

 

Suite à la rencontre chez Nina, je fus contrainte d'ouvrir les yeux bien plus grands que lors des aventures précédentes relatées tout au long des chapitres de L’Épopée de la Conscience, et quelle épopée ! Je voulais croire que le dévoilement de ses mémoires d'inquisiteur l'avait fait contacter le choix du grand OUI intérieur pour une métamorphose, mais je dus me rendre à l'évidence que le prédateur de David gagnait en puissance. Et ce, "grâce" à l'amour-attachement que je portais à mon compagnon de vie...

 

"Ces termes – "Service d'autrui" et "Service de soi" – sont inextricablement liés à l'idée d'amour. Au niveau individuel, on peut tout à fait dire qu'on aime une personne et qu'on veut la servir, mais la question se pose alors : quelle partie de cette personne sert-on ? La partie supérieure qui aspire à la croissance spirituelle et l'union avec Dieu, ou la partie inférieure dont le but est la survie du corps ? Lorsque nous aidons quelqu'un qui ne cesse de répéter les mêmes erreurs, nous interférons incontestablement avec ses leçons. Que servons-nous alors ? Nous-même très probablement, car lorsque nous voyons que nos efforts ne mènent à rien, que l'autre personne ne fait aucun progrès, nous nous "sentons bien" parce que nous "souffrons dignement", sommes "patients" et "plein d'abnégation". Et il est sans doute bien plus difficile de refuser de donner son aide, de refuser de s'associer avec ce genre de personne, en particulier lorsqu'il s'agit d'un être aimé – parce que "cela nous fait mal de la voir souffrir".

Pourtant ce pourrait bien être précisément ce dont elle a besoin pour grandir – d'être laissée à sa propre souffrance jusqu'à ce qu'elle en ait suffisamment assez pour commencer à distinguer par elle-même la solution à ses propres problèmes, ce qui lui permettrait alors de renforcer son âme et d'accéder à ses propres pouvoirs et potentiels intérieurs "

L.Knight, L'Onde Tome 5, p. 97

 

Puis, poussée par ma Supraconscience à travers des symptômes physiques symboliquement très révélateurs (que je détaille par la suite), je réunis alors suffisamment de force et de lucidité pour expliquer à David ce que je percevais concernant la gravité de la situation, ou du moins je le tentai car son prédateur ne laissa aucune place à l'information qui sortait de ma bouche. Il s'évertuait à voir le problème à l'extérieur, chez moi et mon prédateur.

 

Et comme nul n'est prophète en son pays, je ne pus faire passer le message à David. Une réunion de l'équipe LEO s'imposa, mais le même scénario se reproduisit. Son prédateur, qui se sentait attaqué, empêchait à son humanité de recevoir les informations primordiales que les trois autres personnes de l'équipe tentaient de lui communiquer. Il réagissait encore une fois par l’offensive !

Un dénouement émergea spontanément. Un face à face avec lui-même s'imposa afin qu'il puisse décider ou non de se prendre par la main. Il prit donc le camion et parti.

 

Je savais que ce serait, soit son prédateur qui "l'aiderait à y voir clair" (donc selon des croyances inculquées par celui-ci) en continuant de l'endormir par ses talents hypnotiques et ses croyances SDS, soit sa partie SDA qui parviendrait à percer son armure grâce à la détresse émotionnelle qui sommeille très profondément en lui (auquel cas, il commencerait réellement à y voir clair)...

 

Pour ma part, la seule et unique voie que je pouvais arpenter pour libérer toute emprise de moi vers lui et de lui vers moi était de faire face avec le plus de discernement et de discipline possible à l'attachement que la prédation entretenait.

 

En vivant ce nouveau quotidien de rupture avec le prédateur non-vu, certains phénomènes m'apparaissaient bien plus clairs. Attachement et peur du manque vont de pair.

Systématiquement, quand une situation me plongeait dans un lien karmico-affectif à dénouer (cf. définition Karma), la peur du manque se manifestait soit par des accès compulsifs nutritionnels, soit par des angoisses quant à la possibilité de me payer ce dont j'avais besoin pour vivre (ce que ma bulle de perception, conformément à mes croyances, ne tardait pas à me renvoyer, par exemple par un solde négatif sur mon compte bancaire) ou plus directement par une terrible peur de l'abandon, qui n'est autre que la peur d'un vide affectif, donc d'un détachement.

 

Mais quelle place tient notre intime prédateur au milieu de cette aventure ? Lorsque l'on fait un effort conscient afin de se libérer de ses attachements, c'est bien le prédateur qui, à travers l'individu, prend peur. C'est aussi ce premier qui a peur de perdre sa nourriture énergétique que lui procuraient les liens maintenus par l'attachement, c'est lui qui déclenche cette vague de peur du manque et c'est encore lui qui éprouve le besoin de combler nutritionnellement, financièrement, affectivement, sexuellement et par tout autre aliment de 3D, le gouffre énergétique qu'est son estomac !

 

 

Les drogues du prédateur

 

Et qu'est ce qu'une rupture "amoureuse" ? C'est en fait une rupture des canaux alimentaires que les deux prédateurs avaient bâti durant la "relation amoureuse". Ce sont les liens d'attachement qui sont coupés et, telles des élastiques, leur reviennent en pleine figure. L'individu se retrouve seul (avec son prédateur) face à un immense vide.

 

Et les lois de la Matrice – que chaque humain parfaitement conditionné trouve tout à fait normales – nous inculquent, par la notion de bien-être, la nécessité de renouveler notre "shoot" quotidien. La sensation de plaisir qui découle d'une relation affective est du même registre que la satisfaction d'un drogué qui s'injecte son produit dans les veines.

 

Nos programmes SDS nous conditionnent à obéir à cette quête effrénée du bien-être afin de combler les besoins nutritionnels et manques du prédateur. Son mode de fonctionnement (et donc le nôtre) est celui de l'addiction. Et nous croyons dur comme fer que le sens de la vie est d'être heureux. D'ailleurs, il suffit d'observer l'interaction entre deux personnes partageant un moment ; quasi systématiquement, elles se quittent en se souhaitant l'une à l'autre d'être heureuse… mais en aucun cas elles se souhaitent de plonger dans les épreuves douloureuses que leur présente la vie afin d'en tirer l'Enseignement !

 

Des programmes-implants SDS transmettent l'information dénaturée à notre cerveau de fuir la sensation désagréable pour s'accrocher à la sensation agréable. Ce mode de lecture binaire, comme celui d'un ordinateur, apparente l'humain à un robot et prend le dessus sur toute autre forme de lecture. L'information duelle et rigide de la force électromagnétique ne laisse aucune place à l'information objective et fluide véhiculée par la force faible.

 

Ce phénomène est illustré par les effets bio-chimiques qui se produisent dans le cerveau. Et ceux-ci révèlent l'ampleur et la profondeur de cette programmation matricielle :

 

"C'est à la terminaison de l'axone que l'impulsion électrique est convertie en un produit chimique, le neurotransmetteur, qui "inonde" en quelque sorte la zone entourant les "récepteurs" ou dendrites du neurone adjacent. Ce qui est important ici, c'est que le neurone récepteur a de nombreuses petites fibres destinées à la réception des signaux des neurotransmetteurs, MAIS il peut entrer en communication avec littéralement des milliers d'autres neurones. Alors, comment choisit-il celui qu'il va écouter ?

[…]

il y a des forces atomiques qui font qu'une molécule est attirée vers une autre. […] ce qui est important c'est que les récepteurs fonctionnent comme des molécules sensorielles – des scanners – tout comme nos yeux, nos oreilles, notre langue […] Lorsque le ligand – la clé chimique [ou neurotransmetteur] – se lie au récepteur, s'y adaptant comme une clé dans une serrure, il provoque une réaction de réarrangement, un changement de forme […] ce qui provoque l'ouverture de la porte de la cellule, et il y a ensuite une espèce d'échange de potentiel atomique, qui constitue l'information qui est envoyée vers la cellule… Ce qui se produit ensuite est absolument surprenant. Le récepteur qui a reçu un message, transmet celui-ci de la surface de la cellule vers l'intérieur de celle-ci, où le message peut changer spectaculairement l'état de cette même cellule."

 

Donc notre fonctionnement physiologique nous enseigne que lorsqu'une information est acceptée par nos récepteurs, celle-ci a le pouvoir de métamorphoser l'organisme. Et …

 

"Comme nous le savons à présent, les drogues court-circuitent ces centres [de plaisir] parce qu'elles se fixent sur des récepteurs. Et nous savons que lorsque nous absorbons certaines drogues, notre cerveau agit dans une certaine mesure comme si des neurotransmetteurs naturels inondaient le système."

 

 

Au même titre que des colons sont capables d'endoctriner un pays, le neurotransmetteur artificiel, ou "colonisateur", vient s'imbriquer dans le récepteur cellulaire à la place du neurotransmetteur naturel, ou "indigène", et interfère totalement le déroulement évolutif de l'organisme. L'information colonisatrice et parasite rend la population de ce pays/organisme accro aux effets plaisants et envoûtants des croyances imposées.

Ainsi, la nouvelle valeur parasite qu'est l'attachement apporte une certaine jouissance des sens et est perçu, par l'être qui ne sait VOIR l'entité colonisatrice opérer, comme de l'amour.

 

"… [les fausses connaissances] sont des drogues en quelque sorte, et non "les produits chimiques naturels" de la lumière de l'âme. Le résultat est un état de dépendance qui réduit les "récepteurs psychiques", ce qui réduit la faculté "d'opérer des liaisons avec la Vérité".

[…]

si le chercheur ne "sépare pas bien toute la crème du lait", il n'arrivera même pas à commencer à écrémer le lait et à pouvoir l'utiliser. Pire encore, "se lier" soi-même à ce qui est faux peut produire temporairement un sentiment de bien-être, mais à long terme cela ne bloque pas seulement la possibilité de se lier à la Vérité, mais réduit POUR DE BON la faculté de percevoir/se lier à la Vérité.

Chaque choix d'accepter quelque chose pour vérité, de faire la moindre hypothèse, est un ligand psychique qui se lie avec un récepteur spirituel. Si ce que l'on croit est un mensonge, dans le cerveau cela équivaut à se lier avec un faux ligand, comme de l'héroïne. Après un certain temps, il n'y a plus de place pour aucune vérité,…"

Laura Knight, L'Histoire secrète du monde

 

Les phénomènes de dépendance encouragés par la matrice sont multiples :

- attachement affectif au conjoint, à la famille, aux animaux...

- glorification de l'ego par le travail, la célébrité…

- nourriture dénaturée (avec entre autres, l'entretien d'une addiction aux glucides)

- religions et techniques méditatives d'extase

- argent

- sport

- sexualité

- films et jeux vidéos

- alcool et drogues dures

- et même les recherches intellectuelles poussées...

 

Je dis même les recherches intellectuelles poussées car il existe de nombreuses personnes (et c'était le cas de David à ce moment-là) qui décortiquent les connaissances psychologiques, gnostiques, alchimiques, les sciences quantiques, génétiques, astrologiques, etc. (n'y a-t-il pas un hic ?) à la recherche de la vérité. Ils se font encore "berner" par leur prédateur car ils croient sortir de l'illusion mais ne fond que réitérer une recherche de satisfaction par la drogue intellectuelle…

 

Pourquoi ? Car à ce stade-là, l'information n'est que savoir. Tant que cette information n'est pas digérée par les cellules, c'est-à-dire intégrée émotionnellement, aucun véritable discernement ne pourra se développer. Le savoir se transforme en connaissance lorsque la polarité féminine joue son rôle, tout comme le relate Carlos Castaneda dans la ruse de l'esprit lorsque don Juan "subit" sa première initiation chamanique consistant à intégrer profondément son identité féminine...

 

C'est seulement à cette condition que la capacité d'opérer des liaisons avec la Vérité se développe et que l'individu peut commencer à identifier les dépendances entretenues par son prédateur. Il en résulte une modification de ses récepteurs cellulaires, comme s'ils acquéraient eux aussi du discernement. Ils s'associent avec de plus en plus de neurotransmetteurs vecteurs d'énergie nucléaire faible, ou information évolutive, et s'associent de moins en moins avec les neurotransmetteurs vecteurs d'énergie nucléaire forte, ou information involutive.

 

Donc l'attachement affectif est une dépendance, et toute dépendance garde l'individu prisonnier de la source addictive. Si l'on remonte en amont de tous ces types de drogue, on trouve toujours la même origine, et quelle est-elle ? La matrice SDS et ses filets électromagnétiques !

 

Parallèlement mon corps parlait, et les symptômes une fois décodés, m'aidèrent à intégrer bien plus profondément les informations qui me parvenaient alors. A savoir, la complémentarité entre l'emprise de la force électromagnétique, que développe Giuliana Conforto, et notre point d'assemblage bloqué sur l'autocontemplation, expliqué par Carlos Castaneda.

 

Peut avant d'aller à Mas-Cabardès, une rougeur est apparue sur un de mes doigts, l'annulaire. C'était encore un symptôme inconnu au bataillon. En fait si, c'était connu : rouge, gonflé, douloureux, purulant… une inflammation et une infection. Ce qui était étrange, c'était l'origine introuvable et la durée de cette inflammation qui, jusqu'à sa finalisation par des crevasses, dura environ un mois ! J'eus donc le temps de me questionner et de faire des recherches. En voici ma synthèse :

 

Tout d'abord l'annulaire est le doigt où l'on porte l'anneau. Anneau symbolisant une alliance par une "relation privilégiée" avec un autre être. L'anneau de mariage est une menotte psychique qui nous tient prisonnier par la signature d'un contrat attestant, par ses clauses SDS, de notre appartenance à la matrice du service de soi. Sous l’œil avisé de l’Église et de l’État (l'autorité reptilienne), le couple s'unit et les amants qui mentent à leurs âmes, "âme-ment", célèbrent la possession de leurs âmes lors de leur premier "a-couple-ment" ! L'anneau officialisait le mensonge du couple qui jure fidélité au prédateur.

 

 

L'anneau, aussi invisible soit-il sur cette ligne temporelle (car je ne suis pas mariée), se resserrait toujours plus… Mon doigt gonflait et rougissait, mon corps me faisait savoir qu'il ne supportait plus l'emprise du mensonge.

 

L'inflammation, c'est la réaction à une situation contradictoire et emprisonnante. C'est la réaction par un rougissement et rugissement de colère !

L'attachement me sortait par les pores de la peau ! il s'extériorisait afin que je le VOIS. Ma Supraconscience m'indiquait clairement que, sur la voie du service d'autrui, chaque source d'attachement doit être expurgée de ma bulle de perception.

Le symbole ainsi que l'action réelle de l'Anneau de Pouvoir SDS, tel que le met en scène l'histoire du Seigneur des Anneaux, se répercute à toutes les échelles :

 

A l'échelle macrocosmique, la ceinture de Van Allen est une succession d'anneaux électromagnétiques géants qui entourent la planète. Ils sont dénaturés par des explosions nucléaires provoquées à haute altitude et autres expériences mettant sur orbite des quantités astronomiques d'aiguilles de cuivre. Pour plus d'informations à ce sujet vous pouvez lire cette étude de Laura Knight sur les chemtrails, paragraphe 12. Chemtrails? Contrails? Cieux étranges : pour en finir avec les « chemtrails »

Ces modifications de la ceinture de Van Allen permettent de refléter, tel un miroir, notre réalité illusoire planétaire à laquelle l'humanité s'identifie actuellement.

 

Et à l'échelle microcosmique, dans le noyau de l'atome se trouve aussi un Anneau de Pouvoir encerclant plusieurs quarks qui sont les particules vectrices de la force nucléaire faible dans l'organisme. Cet Anneau de Pouvoir génère la force nucléaire forte (ou électromagnétisme), dont le spin centripète (rotation vers le centre) étouffe la rotation centrifuge des quarks.

 

" S'il n'y avait pas l'anneau de pouvoir, les quarks pourraient créer un vortex unique, une danse unifiée et cohérente, une chorégraphie pirouettante, semblable à celle des Soufis. […] L'anneau est l'état le plus commun ; celui qui fait le plus de bruit au point de cacher la musique céleste, la puissante lumière faible.[…] Le mouvement centripète dépend de la force nucléaire forte qui tend à coller les quarks entre eux. […] C'est cette même force pour tous les atomes, qui est contrôlée par le Seigneur Obscur, le vrai patron du monde, Lucifer qui provoque le confinement des quarks.

Le nom Lucifer signifie porteur de lumière. En effet, il transmet la lumière électromagnétique qui véhicule les images et qui nous trompe. C'est la lumière électromagnétique qui cloue l'homme à l'illusion que la seule réalité est celle que nous voyons et touchons […]"

Giuliana Conforto, L'Univers Organique, p.72

 

 

le sevrage d'une drogue forte nommée "autocontemplation"

 

L'addiction, allant de pair avec la peur du manque, est la manifestation de l'attachement du prédateur à son monde. Elle investit notre humanité par une totale identification à notre polarité SDS donc à la matière, ou énergie électromagnétique.

Et quel-est le lien magique qui nous menotte à cette réalité ? L'autocontemplation.

 

Autocontemplation et addiction sont les bases programmatrices agissant de concert pour nous maintenir prisonniers de l'Anneau de Pouvoir. Don Juan explique que l'autocontemplation est LE point d'assemblage auquel est soumis l'humanité entière.

Le point d'assemblage, c'est en quelque sorte le mode de perception ou la paire de lunettes qui se met à fonctionner selon la nature des filaments invisibles reliant l'individu à sa réalité. Ce sont les croyances qui influencent le film se déroulant sur la paroi de sa bulle de perception. Quand ses croyances changent, son point d'assemblage se déplace et sa réalité change. C'est la conscience qui crée la gravitation (agencement des particules) et son phénomène complémentaire : la gravitation qui modifie la conscience.

 

Donc chaque humain inondé par les croyances de 3D construit sa vie autour d'un seul point : l'autocontemplation.

L'autocontemplation n'est pas uniquement le fait de s'admirer dans un miroir, mais se trouve au cœur de toutes nos réactions nourries par la mécanicité du service de soi. La possession totale de l'humain par son prédateur le rend mécanique et donc auto-destructeur.

 

"Que voulez-vous, dit Gurdjieff. Les hommes sont des machines. Les machines sont obligatoirement aveugles, inconscientes. Elles ne peuvent pas être autrement. Et toutes leurs actions doivent correspondre à leur nature.Tout arrive. Personne ne fait rien. Le "progrès" et la "civilisation", au sens réel de ces mots, ne peuvent apparaître qu'au terme d'efforts conscients. Ils ne peuvent pas apparaître à l'issue d'actions inconscientes et mécaniques. Quels efforts conscients une machine pourrait-elle faire ? Et, si une machine est inconsciente, alors cent machines le sont aussi, et mille machines, et cent mille machines, et des millions. Or, l'activité inconsciente de millions de machines doit nécessairement se solder par l'extermination et la ruine. C'est précisément dans les manifestations inconscientes ou involontaires que gît tout le mal."

Ouspensky, Fragments d'un enseignement inconnu, p.101

 

C'est bien grâce à cet appel de la conscience que je décortiquais tous mes schémas d'autocontemplation afin de libérer mon âme de l'emprise mécanique de la programmation SDS.

Par exemple, l'autocontemplation est active lorsque je souffre – ou plutôt lorsque mon prédateur souffre – d'un vide affectif, ou plus insidieux encore, lorsque je suis profondément bouleversée par le malheur de l'autre. Dans ces cas, je ne fais que pleurer l'image électromagnétique et illusoire à laquelle je suis attachée et réaffirme mon mariage à la Matrice par l'emprise de l'Anneau de Pouvoir.

(Les passages qui suivent sont extraits du livre La Force du Silence de Carlos Castaneda)

 

"L'énergie accrue des sorciers, provenant de la réduction de leur autocontemplation, accorde à leurs sens un plus grand spectre de perception.

”J'ai essayé de t'expliquer clairement que la seule ligne de conduite valable, qu'il s'agisse des sorciers ou des hommes ordinaires, consiste à limiter notre rapport avec notre image de nous-même, poursuivit-il. […] Chacun de nous manifeste un attachement d'une intensité différente à son autocontemplation, poursuivit-il. Et cet attachement est ressenti sous forme de besoin. Par exemple, avant que je m'engage sur le chemin de la connaissance, ma vie était un besoin sans bornes.” "

 

Le seul moyen de cesser le soutirage d'énergie rendu possible par l'autocontemplation (ou suffisance) et de sortir d'un fonctionnement au besoin sans bornes, donc de l'addiction, est de déplacer le point d'assemblage de ces liens énergétiques.

 

"… la suffisance est la force qui maintient fixé le point d'assemblage. Quand la suffisance est limitée, l'énergie qu'elle mobilise n'est plus dépensée. Cette énergie accrue joue alors le rôle d'un tremplin qui projette le point d'assemblage, automatiquement et sans préméditation, dans un voyage inimaginable [à la rencontre de la force nucléaire faible].

Une fois que le point d'assemblage s'est déplacé, le mouvement lui-même entraîne un éloignement par rapport à l'autocontemplation, et cet éloignement assure, à son tour, un lien de communication limpide avec l'esprit. Il ajouta qu'après tout c'était l'autocontemplation qui avait commencé par couper l'homme de l'esprit. […] Je dus paraître sceptique à don Juan car il m'expliqua que le monde de notre autocontemplation ou de notre esprit était très fragile et tenait grâce à quelques idées clés qui lui servaient d'ordre de base. Quand ces idées faisaient défaut, l'ordre de base cessait de fonctionner."

 

Par conséquent, on peut comprendre que l'ordre de base, donc tous nos programmes, doit s'effondrer ou que l'on doit mourir à tout ce qui constitue la vie ordinaire si on veut laisser place au renouveau. D'où l'importance et l'urgence d'exercer la discipline du chaman spécialement par rapport à l'attachement qui est le liant à la vie ordinaire. C'est cette persévérance qui permet de déconstruire l'ancien et d'accroître son propre potentiel énergétique précieux et vital pour un cheminement SDA. Cette discipline intelligente consiste à ne laisser sous aucun prétexte le prédateur nous emmener dans son monde de projections, suppositions, regrets et espoirs par le mental qui s'emballe sous la pression des émotions.

 

" La vrai difficulté consiste à disposer d'énergie. Si on dispose d'énergie, une fois que le point d'assemblage se déplace, on trouve des choses inconcevables à la pelle."

 

En effet, le retour systématique du miroir, mis en parallèle avec l'application de mes prises de conscience par rapport à ma programmation d'attachement, fut et est grandement profitable à cette progression. Je mesurais l'importance de stopper chaque dialogue intérieur s'apparentant à l'ordre de base SDS, aussi justifié soit-il pour celui qui pense à travers moi ! Cela eut pour résultat une terrible sensation de crise intérieure. C'était la manifestation de l'impuissance du "maître des lieux" à me soutirer de l'énergie par cette voie habituellement si praticable. C'était sans doute les premiers signes d'un déplacement du point d'assemblage caractérisant l'univers de 3D…

 

C'est ainsi que ma propre autocontemplation en prenait un coup et mon objectivité quant au lien me reliant à David se rétablissait peu à peu. Comme la brume affective s'estompait, il devenait possible, non sans douleur, de constater que notre relation était construite sur l'autosatisfaction des prédateurs à se pomper mutuellement de l'énergie ! Ce qui est évidemment le cas de la quasi-totalité des couples.

 

M'éloignant du point d'autocontemplation, reprenant mes "Esprits", je devenais moins manipulable par les sentiments déjà bien éprouvés lors des fins de relations de couple précédentes. S'il m'arrivait encore de pleurer sur mon sort, par exemple par peur de l'abandon ou que l'autre souffre, un œil extérieur à la scène ne manquait pas de me rappeler que c'était mon prédateur qui pleurait son autocontemplation mise à mal. Cela générait un "effet bœuf" par rapport à la gravité de la situation ! Il m'était alors impossible de continuer à pleurer "sérieusement". C'est comme si un autre moi était en train de tourner en dérision cette situation d'auto-apitoiement !

 

Grâce à cette discipline, je sentais concrètement un soutien intérieur. Cela correspond à la maxime "Aides-toi et le ciel t'aidera". Il en émergeait alors la compréhension cellulaire du lieu sans pitié enseigné par don Juan :

 

"A cause de cette clarté d'esprit inhabituelle, il comprit qu'il avait atteint le lieu sans pitié. Et il comprit, tout seul, que le lieu sans pitié était une position du point d'assemblage qui rendait l'apitoiement sur soi-même inopérant."

 

Le lieu sans pitié est donc la capacité à appliquer une décision avec l'entière possession de son énergie vitale, donc avec une vue globale et objective. Je ne dis pas que j'en suis arrivée là, mais j'ai clairement senti ce processus opérer en moi, s'adaptant à mon degré de conscience. C'est grâce à ce déplacement de point d'assemblage, ou ce changement de paire de lunettes, que je fus capable à plusieurs reprises de marquer une limite par rapport à ma participation au canal de prédation opérant à travers David. Nous en sommes donc arrivés à la rupture.

 

A la grande différence du commun des mortels, nous avons conscience que cette rupture est celle qu'occasionnent les prédateurs et à bien plus large échelle notre Supra conscience. Celle-ci orchestre les actions des Maîtres de l'entropie afin de nous permettre d'identifier les programmes du service de soi. Chacun de nous deux se retrouve ainsi face à son propre vide intérieur qui fait trembler le prédateur !

 

Libre à nous de consentir à tirer profit de la guidance s'exprimant à travers les forces démoniaques pour modifier notre destin…

 

"Le sort guide qui consent et entraîne qui refuse."

Cela signifie qu'il est important de percevoir le sens de son destin pour appartenir à "ceux qui consentent" donc qui se font guider [plutôt qu'entraîner].

Sibylle Birkhäuser-Oeri et Marie Louise von Franz, La mère dans les contes de fées, p.253

 

Voilà comment la progression à travers mes programmes d'attachement au sein d'une association nommée "coupe-le" mit en évidence les liens à couper pour ne pas dévier du sentier escarpé du service d'autrui.

 

En guise de conclusion, ce schéma synthétise, par une succession de prises de conscience, le cheminement d'un individu de 3ème densité SDS à partir du moment où il commence à ouvrir les yeux jusqu'à l'intégration de la réalité de 4ème et 5ème densité SDA.

 

 

Nos expériences humaines sont muées par des lois karmiques et cycliques

qui nous emprisonnent dans la matrice SDS

Cet emprisonnement est renforcé par le programme principal

qu'est l'autocontemplation dont les sous-programmes sont,

entre autres l'attachement et l'addiction.

Le couple et la famille, dans leur cadre conventionnel,

en sont les vecteurs et les programmateurs extrêmement efficaces.

La survie de notre âme dépend de la conscientisation

de la réalité prédatrice hyperdimensionnelle,

de la connaissance du passage de l'Onde de changement,

ainsi que de l'acceptation que notre unique chance, pour sortir de ce cycle infernal, est l'alignement profond et volontaire à la voie du Service à Autrui.

La mise en application de ces prises de conscience

provoque l'effondrement graduel des entraves karmiques

dont les plus puissantes opèrent à travers les proches.

Les attentes envers l'extérieur disparaissent.

Le point d'autocontemplation se déplace.

Les failles dans laquelle la prédation s'engouffrait cicatrisent.

Par conséquent, le besoin de subtiliser de l'énergie à autrui diminue

et le prédateur commence à se transformer. De rival, il devient associé.

Alignement sur le point d'assemblage "sans pitié".

Affranchissement de la force emprisonnante de l'Anneau de Pouvoir

qui agit autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de nous.

Les quarks se remettent en mouvement et la force faible se met à abonder à travers chaque atome de notre corps.

Nous ne sommes plus atteignables par les pollutions (électromagnétiques, radioactives, etc.) générées par le système de contrôle.

Véritable autonomie énergétique.

Ce qui signifie extraction de notre âme de la logique prédatrice de 3ème densité. Mouvement énergétique basé sur l'échange.

Un univers évolutif se détache d'un univers involutif,

l'accès à la réalité de 4ème puis de 5ème densité SDA opère.

 

 

 

La deuxième partie de ce chapitre sera consacrée au grand plongeon dans les mécanismes de la prédation au sein de notre "coupe-le" qui ont permis le soutirage d'énergie ainsi que l'intégration de la leçon qui y est associée.

 

 

 

Hélène

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Commentaires: 4
  • #1

    Michel Bigoni (jeudi, 22 juin 2017 10:55)

    Hélène,
    Vivant une rupture de "coupe-le", votre publication radicale m'a aidé pour de vrai au profond. J'aime beaucoup "Décide ou décède" ce genre de petites sentences qui portent plus loin, comme un message que j 'avais reçu:"Ainsi je veux être, ainsi je serai"
    Aidons nous les uns, les autres
    Michel (auteur d'Alaya, la prophétie des rêves"

  • #2

    Dominique Toutain (vendredi, 23 juin 2017 10:19)

    Hélène
    Je commence seulement à lire l' Epopée de la Conscience , depuis 2 jours. J' explique pourquoi dans "expériences de vie", et encore, que de façon courte. Je devais éviter le net, l' autoroute que la prédation utilisait, mais comme tout est leçon. Je me ramassais ça en pleine figure, ou plutôt en pleine pression artérielle. L' utilisation des ondes, de la technologie, pour neutraliser un intrus dangereux ? ( d' ange heureux ).
    Comme dans le genre de la "tique" que tu as vécu, dure apprentissage ! n' est-ce pas !
    Alors ! il y en a tant à lire maintenant, et passionnant, que je commence aussi par les plus récents. Avec cette publication, il y a , une compréhension, et surtout confirmation de ce que j' ai vécu ces derniers temps. Et je m' aperçois que j' ai souvent eu dans ma vie, un pas d' avance sur ce que je n' acceptais pas. Exemple ceci , " et qu' est-ce qu' une rupture amoureuse ? " Ce mot "amoureux(e) , que j' ai toujours eu une "gène" a utiliser. Je ne l' utilisais même jamais . J' ai découvert pourquoi dans l' Onde tome 8 de Laura , " le mythe amoureux ", et puis cette fois sur ton article . J' ai vu, compris, intégré, fait l' expérience de l' élastique qui revient en pleine figure . J' expliquerai pourquoi et comment cela m' a permis de me " nettoyer", et comment il y a répercussion sur la matière. Dissolution de mémoires, de liens.
    Le passage sur les rituels familiaux, extra aussi.
    Hier matin, avant que je découvre cet article, ma mère m' appelle, elle a 93 ans , pour l' emmener à l' église, obsèques . Evidemment, ça ne fais plus partie de ce que je suis. Comment faire ? Je lâche prise comme d' hab', car je n' ai pas la solution de moi-même. ( et ça me réussi bien depuis que je sais qui je suis) . Une heure après , elle m' appelle et me dit, " J.P ( mon frère) vient aux obsèques...." . Et voilà, il suffit de ne pas "faire", mais de laisser les choses venir, ce que disait Gurdjieff. .
    Merci pour ce travail de clarté, de compréhension.
    Dominique. ( inscrit au Cénacle )

  • #3

    François Y (samedi, 24 juin 2017 17:54)

    Bonjour Hélène,
    Je ressens une très grande profondeur et entre en résonance dans ce que tu écris ainsi que dans les extraits-citations de L. Knight et autres qui accompagne ce chapitre.
    Pourtant, je dois t'avouer au nom de notre engagement à cette transparence que je n'avais jamais pu jusqu'à ce jour lire intégralement les chapitres "épopée de la Conscience" alors que les dialogues avec notre ange me parlent énormément.
    Je ne comprenais pas ces histoires de dragons, je trouvais un récit trop narratif , trop analytique et je n'arrivai pas à réaliser une synthèse en ma conscience si bien j'en avais abandonné la lecture.
    Tu dis ceci ci-après et cela me concerne particulièrement:
    "Je dis même les recherches intellectuelles poussées car il existe de nombreuses personnes (et c'était le cas de David à ce moment-là) qui décortiquent les connaissances psychologiques, gnostiques, alchimiques, les sciences quantiques, génétiques, astrologiques, etc. (n'y a-t-il pas un hic ?) à la recherche de la vérité".

    Oui, le savoir n'est pas la connaissance. Passionné de sciences quantiques, génétiques etc...mais alternatives qui tiennent compte des champs vibratoires environnants, j'en avais oublié le travail sur soi moi aussi.
    Auto-critique constructive à Mas-Cabardès. Je n'avais rien vu de cette prédation qui s'exprimait à travers vous dans ces vidéos.
    "Le dormeur qui rêve qu'il est éveillé" a été aussi moi dans la lecture des enseignements de Monique M.
    Merci pour ces enseignements.
    François Y.

  • #4

    iKam (jeudi, 29 juin 2017 16:21)

    Merci bien Hélène pour le partage sincère et très intéressant et enrichissant pour nous.
    On est vraiment sur la même longueur d'onde !
    PS : Dans mon esprit je te surnomme "Hélène 3 fois", parce-que souvent dans les vidéos et dans tes explications tu répètes 3 fois le même mot ou la même phrase. :)