Chapitre IX, 1ère partie - Nos autres moi jouent au Jeu de l'Oie

La version imprimable (en PDF) est disponible en bas de page.

 

Des Cagots aux Jacques

 

Dans la continuité du chapitre précédent, nous suivions les mystérieuses traces des pattes d'oies laissées par les cagots et sautions de case en case : Cathares, Jacques, pèlerins, constructeurs, sources, alchimie, etc... Au fil de la spirale, nous découvrions comment chaque indice venait former un tout qui nous donnait les codes d'une origine commune interdimensionnelle. Codes que l'on a le choix de réveiller au sein de notre épigénétique afin de transcender la réalité de la Matrice artificielle pour nous rouvrir à la Matrice originelle.

 

Dans le contexte énigmatique de l'enquête sur l'origine des cagots, nous nous sentions très attirés par les montagnes au dessus de Lourdes. Nous roulions jusqu'au village de St Savin et comprenions alors que nous étions à nouveau sur les chemins de St Jacques de Compostelle…

 

 

Jacqueline, une grand-mère pleine d'énergie qui tient une petite boutique originale, ne tarda pas à nous dévoiler ses origines cagotes ! Et pour faire le lien avec les Cathares, elle nous confia qu'un médium lui avait révélé qu'il la reconnaissait en tant que "dame Cathare" du château de Blanche-Fort (ancien château stratégique à l'entrée de la vallée de la Sals dans l'Aude). Sur ce, une autre Jacqueline entre dans le magasin et participe au débat sur les cagots et nous lit une partie d'un roman qu'elle a écrit sur l'Aude, pays qui l'a tant émue… Cette discussion fait maintenant partie de l'enregistrement sur les cagots : "En quête et enquêtes".

 

Et comme par hasard, le jour même, un nouveau livre traitant des cagots vint enrichir le présentoir de Jacqueline. Il est écrit par un Jacques (Jacques de Boisseron)…

 

Jacqueline nous conseille alors de nous rendre à Lourdes dans un office d'accueil pour pèlerins afin d'y trouver un spécialiste des cagots qu'elle connaît.

Une fois sur place (mais n'ayant pas enregistré très clairement les indications pour trouver notre homme), nous entrons dans le premier lieu que nous trouvons destiné aux pèlerins : "La halte Jacquaire". En prenant connaissance de nos recherches, deux personnes éclatent de rire, Jacky ici présent, n'est pas l'homme que nous cherchions, mais s'affirme comme un passionné d'histoire médiévale qui enquête justement sur les cagots ! Le monsieur de l'office quant à lui, nous parle de son parcours initiatique et professionnel en tant que Compagnon du devoir, donc fils du Maître Jacques et comment il s'est passionné pour les chemins de St Jacques qu'il a parcouru 8 fois !

 

A en juger par l'insistance des signes, les Jacques sont perspicaces et savent se faire entendre !

Nous comprîmes donc que nous étions "missionnés" pour continuer à approfondir les recherches sur le lien qui unissait les Cagots, les Cathares, le chemin de St Jacques, les compagnons du devoir, mais surtout missionnés pour réunir les pièces de notre propre puzzle intérieur… Les informations qui vont suivre entrent en complémentarité avec le dialogue n° 45 de Sand et Jenaël.

 

D'ailleurs, un détail important nous revenait à l'esprit : Jenaël fut le premier à contacter ses mémoires de cagots. Celles-ci firent par la suite ricochet sur les autres coéquipiers. Et le nom civil de Jenaël est Jean-Jacques ! "Jacques" est cette fois-ci accompagné de "Jean" qui est le nom que portaient de nombreux Cathares. En cherchant le message originel des enseignements du Christ, ils se référaient à l'évangile de St Jean, tout en s'inspirant de courants de pensée gnostique.

 

De retour dans notre petit deux pièces faisant office de laboratoire, nous nous plongions dans divers documents. Une multitude de signes jaillissaient et se mêlaient aux indications reçues sur le terrain !

 

 

Nos découvertes à propos de "Jacques"

 

Traditionnellement, Jacques signifie "savant".

Et il se trouve que c'est à St Savin que nous avons vécu de nombreuses synchronicités insistant sur la présence des Jacques. Savin, qui selon la langue des oisons évoque clairement "savant".

 

Nous remarquions le lien étroit entre les bâtisses majestueuses que nous avions visitées – abbayes, châteaux, églises, chapelles – et les Jacques, Jacky, Jacqueline que nous attirions à nous, sans compter que nous nous retrouvions très fréquemment sur les chemins de St Jacques ou chemin des Jacquets !

 

"Jacques est le nom générique de ce peuple de constructeurs et de paysans, ce peuple de la pierre et de la terre, pré celte, et qui circulait partout dans le monde occidental et méditerranéen. On leur doit les menhirs et dolmens, de très nombreux temples sur le pourtour méditerranéen, le "gallo-romain", et les innombrables bâtiments sacrés de l'époque chrétienne.

Leur Université, c'est le " Chemin des étoiles". La langue qu'ils pratiquaient était l'argot, la langue des oisons, que le français du XIXème dénaturera en langue des oiseaux, et art goth."

Jean-Claude Flornoy http://www.letarot.com/Maitre-Jacques/index.html

 

La langue des oisons… Encore une similitude entre Cagots, Cathares et autres peuples en quête de la Connaissance. Une nouvelle fois nous voyons apparaître la logique d'un apprentissage alchimique fondé sur les enseignements de la Vie et ne dépendant d'aucun dogme, mais se frayant un passage depuis des millénaires au sein même des religions et des sociétés secrètes.

 

"Maître Jacques, dans l'antique tradition des compagnons passants de la fraternité dite des "enfants de Maître Jacques", et chez les actuels "Compagnons passants des devoirs" est un pyrénéen, originaire de Carte. Il fut mandé par Hiram de Tyr, pour le compte du roi Salomon, afin de construire le temple de Jérusalem. C'était aux alentours de 900 avant Jésus Christ. Il est de la race qui a couvert l'occident de mégalithes et de dolmens. C'est un jars, un Maître Jars. Maître, il est initié à la nature de la pierre et la légende note bien qu'il taillait la pierre depuis l'âge de quinze ans.

[…] Cette même légende donne Maître Jacques comme responsable de la colonne Jackin et peut-être également de la colonne Boaz.

Les traducteurs de la bible donnent généralement comme signification à Jakin : "il affermira", mais en langue basque ce mot signifie : savant ou le savant. Le premier Livre des Rois (VII-22) ajoute : au sommet de ces colonnes était un ouvrage en forme de lis. Lis, trident, ou patte d'oie ? La marque eut été valable, tant pour Hiram, du "peuple canard", que pour Maître Jacques et sa patte d'oie.

Louis Charpentier 1971 http://letarot.com/Maitre-Jacques/pages/extrait-de-Louis-Charpentier.html

 

Il est intéressant de relever l'allusion au Maître Jars (à noter que le mâle de l'oie se nomme également jars) qui nous relie au peuple des Cagots qui furent obligés de porter une patte d'oie rouge, comme les juifs, une étoile jaune. Effectivement les fils du Maître Jacques sont également "marqués" de la patte d'oie. Leur nom était aussi Compagnons de la Patte d'Oie et l'on trouve les traces de leur symbole d'initié tout au long du chemin de St Jacques de Compostelle…

La relation entre les Compagnons du tour de France et le pèlerinage de Compostelle n’est à priori pas un secret, bien que très peu traitée dans la littérature. Voici quelques informations complémentaires à ce sujet :

 

"Deux éléments : D’une part, des auteurs établissent une relation entre le tour de France considéré comme un voyage et cet autre voyage qui est le pèlerinage à Saint-Jacques.

Le maître Jacques serait né à Jacca, juste de l'autre côté de la brèche de Roland. [non loin de St Savin !]

L’auteur [Louis Charpentier, encore un nom de Cagot...] établit un lien catégorique entre les bâtisseurs de cathédrales, les Compagnons du rite de Maître Jacques et le voyage à Compostelle et son terme, Saint-Jacques en Galice.

Selon lui, pas de doute : « Le chemin Saint-Jacques, en Espagne, est un chemin initiatique qui date, à tout le moins, du néolithique et dont le parcours semble bien n’avoir jamais été interrompu. Son nom lui vient du fait qu’il est un chemin d’initiés, c’est-à-dire de savants. »"

http://www.saint-jacques.info/dechiffrer/compagnons.htm

 

Ce vitrail réalisé en 1975 par un Compagnon peintre-vitrier représente Maître Jacques. L'artiste a clairement exprimé le lien, voire l’identité, existant entre Maître Jacques et Saint Jacques par la présence d'une coquille au dessus de la tête du fondateur des Devoirants. Et par cette croix rouge centrale, n'a-t-il pas voulu également y introduire les Templiers et les Cathares ?

 

Rien n’empêche donc de penser que ces deux Jacques ne sont qu’un seul et même personnage. Maître Jacques serait le fondateur d'une communauté de constructeurs talentueux, qui doivent notamment leur initiation à un pèlerinage. Tandis que St Jacques le Majeur, un des apôtres du Christ, vu édifier en son honneur une église devenue cathédrale de St Jacques de Compostelle centre d'un pèlerinage initiatique dont le parcours est jonché de constructions alchimiques…

 

Mais plus qu'un même personnage, nous nous apercevons au fur et à mesure des recherches, que le fameux Jacques n'est autre que la réunion de plusieurs individus qui ont marqué l'histoire par leurs capacités bien spécifiques. Il conviendrait plutôt de parler d'un puissant archétype d'initiés que viennent renforcer chaque être portant cette même essence.

D'ailleurs :

 

"Il [Maitre Jacques] s'agirait de Jacques de Molay, grand Maître des Templiers,(les chevaliers du Temple) qui étaient de grands constructeurs." https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AEtre_Jacques

 

 

De mystérieux constructeurs

 

En suivant ce fil d'Ariane rouge, ces pattes d'oie rouges, les croix templières et cathares rouges – la couleur rouge symbolisant la dernière étape du Grand Œuvre : l'incarnation de l'esprit dans la matière –, nous retrouvons sans cesse des constructeurs hors du commun. On peut se demander pourquoi cet aspect "construction" est à ce point présent dans notre enquête…

 

Étudions alors ce qu'il se cache derrière la façade "bâtisseur".

Du plus loin que l'on puisse remonter par rapport à l'existence humaine terrestre, l’art de la construction sacrée prend son origine au Royaume de Thulé, en Lémurie et en Atlantide. Ces civilisations avaient hérité ou acquis une connaissance sur les lois qui régissent l'univers. Par le ressenti des polarités de la matière de 3ème densité, donc le ressenti de la gravitation qui est une condensation d'informations, ainsi qu'une vision subtile leur permettant de voir le maillage énergétique et les points telluriques, ils pouvaient établir un plan extrêmement précis.

 

Ensuite tout se jouait par l'intermédiaire d'un processus intérieur : au même titre que l'alchimiste doit vivre une alchimie intérieure pour que le métal s'alchimise, ces initiés entraient en résonance avec l'énergie faible de la matière par le biais de cette même force s'activant en leur propre matière. Ils pouvaient ainsi bénéficier d'un champ d'action sur les énergies telluriques et cosmiques.

 

"Issu des mégalithiques, ces prodigieux tailleurs de menhirs et dresseurs de dolmens, qui le tenaient eux-mêmes des bâtisseurs atlantes, cet art des énergies et des polarités s’est transmis par une étrange filiation, celle des Jacques. Sous couvert de différentes fraternités comme le Clan du Loup, ce savoir sacré a franchi les générations jusqu’aux bâtisseurs des cathédrales médiévales. Adeptes de l’art du trait et de la taille, artisans charpentiers, verriers, imagiers de pierre ou de bois, tous les compagnons avaient reçu l’initiation.

[…]

L’art de la construction sacrée prend son origine en Atlantide. C’est l’art de manipuler les énergies de la terre et du cosmos, ces énergies telluriques que les anciens appelaient la Wouivre, et que certains ont appelé le Vril. "

http://eden-saga.com/histoire-compostelle-compagnons-batisseurs-sacres-jacqueries-cagots.html

 

De nombreuses pierres levées – tel que le témoigne le village à côté de St Savin, Pierre-Fitte, dérivé du latin petra ficta signifiant "pierre fichée" (c'est-à-dire plantée au sol) – datent d'avant notre ère et témoignent d'une Connaissance secrète et mystérieuse que possédait un peuple n'ayant laissé aucune trace écrite, aucune cité, nul système de roue, et pas même des restes agricoles.

Considérés actuellement par nos historiens comme des sauvages, ne seraient-ils pas justement ces sauvages qui auraient le plus à nous apprendre ?

Et pour quelles raisons s’obstiner à dresser des pierres ?

Laura Knight écrit :

 

"C'est comme si ces cercles et autres structures mégalithiques AVAIENT DU être construits en pierre pour une raison précise ; comme si les pierres avaient une fonction, qu'elles FAISAIENT quelque chose !

 

En outre, les bâtisseurs de mégalithes ont EFFECTIVEMENT disparu. Groupe après groupe. Ce qui laisse entendre un phénomène encore plus intéressant : la manipulation de l'espace-temps. Si c'est bien le cas, on comprend alors pourquoi toutes les marques de la prétendue civilisation leur étaient inutiles.

 

Les déménageurs de pierre n'avaient BESOIN d'aucune prétendue marque de "civilisation", pour la simple raison que les pierres se chargeaient de tout !

 

Des recherches ont été menées sur les capacités "d'enregistrement" des pierres d'édifices… champs énergétiques, grilles terrestres, et ainsi de suite. Certaines pierres produisent de l'électricité dans certaines conditions… Et si les pierres servaient à amplifier les énergies mentales… eh bien, ces énergies auraient pu servir non seulement au transport (rendant ainsi la roue superflue), à la communication et à l'enregistrement d'informations (rendant ainsi l'écriture superflue), mais peut-être aussi à "manifester" tout ce qui est nécessaire à l'existence, comme la nourriture et autres biens de consommation (rendant ainsi les cités et l'agriculture superflues)."

L'Onde tome III, p.269

 

Cela devient très intéressant de fouiller derrière la façade. Des pierres qui serviraient à tout… Ce n'est évidement pas si simple, car il s'agit avant tout d'une Connaissance des lois universelles vécue et intégrée. Seul l’accès intérieur à l'énergie faible – en d'autres mots à la conscience SDA (au Service d'Autrui) – permet un tel mode de vie. Et ce ne sont pas les pierres en elles-mêmes qui sont les cornes d'abondance, mais elles focalisent, amplifient et émettent, comme des antennes, le champ d'information faible circulant dans la terre et le cosmos. L'abondance résultant de ce processus de fusion des densités et dimensions dépend du degré d'initiation de l'individu :

 

"… je parle de ce que devait être cette réalité au sein de la société des constructeurs de mégalithes qui, par leur interaction avec les forces célestes, étaient capables de matérialiser tout ce dont ils avaient besoin sans agresser l'environnement terrestre."

L.Knight, L'Onde - tome V, p.25

 

Pour avoir une telle action en synergie avec les énergies cosmo-telluriques, l'humain en contact avec son potentiel SDA doit respecter certains procédés. Il a besoin de mettre en mouvement les particules selon une forme bien spécifique : la spirale. Ces civilisations pré-diluviennes utilisaient des mouvements du corps, certains sons ainsi qu'une harmonisation des énergies masculines et féminines. C'est par le biais d'une circulation accrue d'énergie faible, au sein et entre les corps biologiques, que le spin comprimé par l'énergie forte des quarks (résidant en chaque noyau d'atome), peut se remettre en mouvement et laisser affluer l'énergie faible, vecteur de connexion interdimensionnelle.

 

De nos jours, certaines danses ancestrales à l'exemple des derviches tourneurs sont encore porteuses de ces mouvements, certains chants, tels les chants mongols ou inuits (que nous aborderons dans la 2ème partie) sont aussi porteurs de ces sons, et certaines voies tantriques non occidentalisées (ce que nous nommons aujourd'hui selon nos croyances limitées, sexualité sacrée), nous remémorent les capacités que nous avons sur d'autres lignes temporelles.

 

Le thème de l'énergie est très présent dans toutes les traditions, et notamment l'importance vitale de préserver son énergie et de savoir l'orienter.

 

"Le fait est que tu n'apprends pas la sorcellerie à mesure que le temps passe ; ce que tu apprends en revanche, c'est à économiser ton énergie. Et cette énergie te servira à manier certains des champs d'énergie qui te sont aujourd'hui inaccessibles. C'est cela la sorcellerie : la capacité d'utiliser des champs d'énergie que l'on emploie pas pour percevoir le monde ordinaire que nous connaissons."

Carlos Castaneda, La force du silence, p.11

 

Le chemin de St Jacques est jalonné de lieux et constructions polarisés de manière bien spécifique par les êtres initiés aux énergies telluriques : les atlantes, en tout cas ceux d'entre eux qui allaient vers un futur évolutif par la réalisation de l'alchimie intérieure.

Et ce sont ces derniers qui lors de leur arrivée en terre inconnue ont érigé, sur des points très stratégiques tout le long de la côte Nord de l'Espagne (puis en différents lieux d'Europe), des monolithes. Ils les ont agencés de telle sorte que leurs capacités intuitives, télépathiques, téléportatives et bien d'autres que nous ne pouvons imaginer, leur permettent de maintenir, en cette nouvelle contrée plus densifiée, leurs facultés d’interaction avec l'espace et le temps.

 

Un détail important auquel fait allusion Laura Knight, et qui confirme nos intuitions, est la disparition des civilisations ayant développé cette synergie poussée avec leur environnement. Ces groupes de personnes ont su s'adapter à leur matrice de 3ème densité SDS tout en amplifiant leur potentiel SDA, ils ont donc appris comment fonctionner sur un mode d'échange énergétique à tous les niveaux plutôt que sur une prise énergétique comme fonctionne actuellement l'humanité. Ils interagissaient donc quotidiennement avec la 4ème densité mais étaient des êtres de 3ème densité.

 

Bien qu'à tendance fortement SDA, leurs besoins vitaux dépendaient toujours de la matrice SDS (se nourrir, se déplacer, communiquer, etc.). C'est pour cette raison qu'ils utilisaient une "technologie" extérieure propre au service de soi, tels que des "minéraux activés", pour transcender les lois spatio-temporelles de cette densité.

Ils ne s'attachaient sous aucun prétexte à cette technologie puisqu'ils savaient que leur quête d'autonomie énergétique les menait à devenir eux-mêmes l'émission du mégalithe, la vibration du chant, la force de la Kundalini et le vortex de la danse spiralée… A ce moment là, plus aucune contrainte de survie propre à la 3ème densité ne les restreindrait, ils auront tous simplement créé leur nouveau futur collectif, leur terre parallèle de 4ème puis 5ème densité SDA. Ils auront donc "disparu" aux yeux des terriens de 3ème densité.

 

Sauf, évidement ceux qui, par peur ou avidité de pouvoir, se sont raccrochés à ces technologies "miraculeuses" et continuent leur périple SDS faisant la promotion de leurs capacités sur-humaines et de leurs puissants joujoux !

 

 

Petit aparté technologique

 

Il est important d'apporter une clarification sur ce sujet.

L'utilisation de minéraux, à un certain stade d'évolution qui est celui de l'humanité actuelle, peut s'avérer dangereuse, dans le sens d'orienter l'individu vers une pente involutive. Lire à ce sujet cette définition : la technologie, SDS ou SDA ? 

 

Chacun doit bien évidement traverser des épreuves afin d'en comprendre les leçons, donc vivre ces expériences SDS pour pouvoir par la suite choisir entre l'embranchement d'un futur évolutif ou involutif. Cependant, s'accrocher au pouvoir ou au bien-être que nous procurent cristaux, crânes de cristal, systèmes de symboles type Reiki, Lettres de Feu, ainsi que mantras et tout ce qui s'y rapporte, est un véritable piège. Le stade d'évolution dont il s'agit ici est celui de l'humain n'ayant pas réalisé en lui les métamorphoses alchimiques nécessaires à la déprogrammation de ses implants SDS psychiques et physiques, donc environ 99,9 % de l'humanité…

 

Tant que notre nature profonde est gouvernée par la psyché du prédateur de 4D SDS, tout outil thérapeutique ou spirituel externe que nous utiliserons, sera voué à nous détourner du développement de notre véritable potentiel créateur, donc du développement de notre polarité SDA. Il est bien question d'outils externes promus par d'autres.

 

Il est important d'insister là-dessus car les personnes initiées des peuples antédiluviens dont nous parlons ici, utilisent bien une aide extérieure pour adapter leur échange énergétique SDA à un environnement SDS. Cet outil extérieur ne contrecarre pas leur évolution puisqu'ils VIVENT, tels des alchimistes, la transformation qu'ils provoquent dans la matière et ne participent pas, tels les apprentis sorciers munis de baguettes magiques, à accentuer le déséquilibre entre lumière et ténèbre, ou "fausse lumière" et ténèbres (puisque la Vraie Lumière englobe les deux).

 

Mais revenons à nos constructeurs et aux traces de palmipèdes qu'ils nous ont laissées !

 

Ces investigations nous ont donc permis de plonger à la rencontre de la partie immergée de l'iceberg des Maîtres Constructeurs et nous avons pu découvrir que derrière des talents de constructeurs, se cachent bien d'autres facultés "magiques", qui perdent pourtant leur aura mystérieuse au fur et à mesure que l'on s'avance sur ce chemin alchimique. Le mur de la cathédrale laisse progressivement apparaître le chemin à parcourir…

 

Voilà trois symboles du principe féminin, l'eau, la patte d'oie et la coquille, qui vinrent compléter le Jeu de l'Oie.

 

"Au sommet d’un mamelon dépasse une pierre sur laquelle sont gravés un triskell et un signe solaire en forme de patte d’oie. La pierre levée à l’Est indique le point cardinal de l’Est, Celle du Nord-Est indique le tracé du soleil à son lever au solstice d’été (21 juin), celle du Sud-Est, le lever du soleil au solstice d’hiver (21 décembre).

Le signe /|\ gravé sur la pierre au centre du tertre représente l’axe solaire à ces périodes. Il est appelé « le Signe invisible »."

http://www.lescompagnonsduchemin.fr/?p=262

 

"...trois traits qui se réunissent à un seul point, façon dont les charpentiers marquent certaines pièces de bois."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Patte_d'Oie

 

"le chemin de Saint-Jacques est bien antérieur au christianisme ; il prend sa source aux traditions celtiques ; il est lié au peuple disparu de l’Atlantide ; c’est un chemin initiatique et son parcours confère la Connaissance ; les Compagnons de Maître Jacques sont aussi appelés les « Compagnons de la Patte d’Oie » ou « Pédauques »."

http://eden-saga.com/histoire-compostelle-compagnons-batisseurs-sacres-jacqueries-cagots.html

 

"Et enfin et toujours, cette patte d’oie, faite de trois traits disposés comme les trois doigts de l’oie, que l’on retrouvait brodé sur les capuches des Pédauques et qui, à l’origine, désignait les lointains pèlerins de Compostelle. Par déformation successive, elle est devenue la Coquille saint Jacques. Ou encore la fleur de lys, interprétation évidente de l’empreinte de la patte d’oie Gamache, oiseau sacré du royaume de Thulé"

Henri Vincenot, les étoiles de Compostelle, p.172

 

Constructions mégalithiques, connaissance des cycles cosmiques, chemin de St Jacques, patte d'oie, eau, coquille et origines pré-diluviennes ; tous nous ramènent au principe féminin.

 

Ces éléments font intrinsèquement partie de la quête des initiés. Ces derniers SAVENT que le principe féminin initie la danse vers le processus de rédemption de l'ange déchu : la reconquête multidimensionnelle de l'androgynie. Ils appliquent la Connaissance qui unie le principe féminin et masculin au sein du giron matriciel…

 

Le Graal ou la coquille sont les creusets de la transformation de la polarité SDS en polarité SDA. Il n'est donc pas étonnant qu'ils soient présents tout au long des chemins et hauts-lieux traditionnels d'initiation.

 

Par ce cheminement jusqu'à la Galice – lieu d'arrivée des Atlantes porteurs de l'énergie rédemptrice christique –, le pèlerin revenait aux origines, vers l'intégration des "eaurigines", vers la Source, le Principe Féminin tant occulté par le système patriarcal.

 

 

La coquille St Jacques

 

Il n'y a pas mieux que le tableau de Botticelli "La naissance de Vénus" pour illustrer la symbolique du chemin de St Jacques.

 

 

C'est d'ailleurs un tableau qui, à l'époque, était extrêmement outrageux du fait de la profanation des tabous instaurés par l’Église. Nul corps féminin ne devait être représenté nu hormis celui d'une Ève pécheresse courbée de honte, punie et chassée du paradis. La nudité féminine exposée ainsi, accompagnée d'une ambiance sensuelle et d'une coquille St Jacques symbolisant le sexe féminin, évoquait sans aucun doute les connaissances païennes alchimiques. Ce tableau évita de justesse le "bûcher des vanités" de la nuit du Mardi gras 1497 en Italie qui marqua, à Florence, la fin des efforts humanistes pour réhabiliter la déesse Vénus.

 

Nous y voyions Zéphyr, enlacé avec sa "moitié". Il est l'être aillé qui souffle le vent de la renaissance.

 

La Coquille St Jacques est le creuset alchimique qui réunit le monde d'en-bas au monde d'en-haut. Elle est portée par les Eaux (élément "d'en-bas" comportant en lui la dimension émotionnelle féminine) et poussée par l'Esprit (élément "d'en-haut" symbolisant le pôle masculin plus intellectuel). Ces deux forces s'allient pour pousser le coquillage et la Vénus jusqu'à la berge du nouveau monde.

 

Soutenant la déesse païenne, le coquillage symbolise la sexualité et la fécondité, la matrice dans laquelle se déroule la transformation afin que puisse avoir lieu la renaissance de l'Homme nouveau. Et, c'est guidé par la Coquille St Jacques, que le chercheur de vérité chemine et active, grâce à un processus émotionnel et intellectuel, ses facultés androgynes, l'énergie faible, la Kundalini, jusqu'à arriver à la berge du nouveau monde. Nouveau monde symbolisé par une déesse du printemps qui attend l'élu afin de le revêtir d'un linge, d'une nouvelle peau...

 

Quant au Maître Jacques bâtisseur, il nous a aussi laissé un indice que nous n'avons pas laissé filer :

Les légendes le font assassiner à la Sainte-Baume par une des autres fraternité compagnonnique, celle des "enfants du Père Soubise".

 

"Il [Maître Jacques] serait arrivé sur notre sol après la mort de Salomon et la dispersion des Ouvriers du Temple. Son tombeau serait celui, d'un inconnu, situé dans la grotte de la Sainte Beaume."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%AEtre_Jacques

 

Cette grotte est un lieu sacré spécialement voué à ISIS, la Vierge Noire, et où étaient pratiqués, par les Celtes et leurs druides, des cultes dédiés aux déesses de la fécondité. La grotte abriterait le tombeau de Marie-Madeleine qui selon les légendes y vécue en hermite 33 années de sa vie.

 

Et il se trouve que le pèlerinage de la Sainte-Baume est revendiqué comme un pèlerinage compagnonnique associé autant à Marie Madeleine qu’à Maître Jacques. D'ailleurs La date de ce pèlerinage commun est fixé le 22 Juillet. C’est le jour de SIRIUS nommée par les égyptiens l’Etoile d’ISIS. Elle annonçait la crue du Nil, les larmes de la déesse nécessaires à la fertilité de la terre.

 

Un document apporte d'ailleurs des précisions très intéressantes concernant les faits symboliques de la présence de Maître Jacques et Marie-Madeleine en cette grotte :

 

Télécharger
legendestebaume.pdf
Document Adobe Acrobat 87.9 KB

 

Le pèlerinage à la Sainte-Baume était incontournable pour les Compagnons. Ils rendaient ainsi hommage à leur St patron Maître Jacques et leur Ste patronne Marie-Madeleine. Par l'association de ces deux archétypes porteurs d'une énergie alchimique, notre intuition de départ commence à prendre sens. C'est bien au Kiristos, l'énergie christique résultant d'un cheminement de transformation épigénétique, que les "Fils du Maître Jacques" viennent se reconnecter. Ces polarités féminine et masculine réunies dans la même grotte symbolisent le germe de l'androgynie. "Les Jacquets" nous guident donc vers l'énergie androgyne, qui par l'alchimie dans le creuset – qu'est la grotte imprégnée des larmes de la déesse ou le coquillage porté par la mer – guide l'initié vers un nouveau monde. Et le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle dévoile peu à peu à CELUI QUI CHERCHE cette Connaissance Secrète.

Parmi ces symboles marins, comme nous l'avons vu, la patte d’oie est intimement liée au "coquillage des Jacques".

 

 

La patte d'oie

 

Le "Pays Toulousain" de l'époque était vaste. Il s'étendait jusqu'en Italie. On y parlait "L'occitan ou langue d'oc, une langue romane parlée du sud de France au nord-ouest de l'Italie.

 

C'est au Languedoc ou "pays de la langue d'Oc" que l'on parlait le langage des oisons, ce langage initiatique qui permet de VOIR l'envers du décor matriciel de 3D. "Oca" veut dire "oie" en italien. Et l'Italie du Nord fut justement un territoire où le catharisme s'ancra fortement. Les légendes du Languedoc racontent qu'à cette Reine des oisons, il lui fallait de l'eau, beaucoup d'eau !

 

"Le thème de la Reine Pédauque réunit plusieurs constantes : il s'agit d'une femme d'origine noble ou aristocratique, atteinte soit par la lèpre, soit ayant un pied palmé comme celui d'une oie, et souvent liée au thème de l'eau (les bains et l'aqueduc, les diverses fontaines et sources miraculeuses). Les divers exégètes ne se sont pas fait faute de trouver des explications plus au moins ingénieuses. La reine Pédauque aurait été une excellente nageuse, qui utilisait l'aqueduc pour aller et venir d'une rive à l'autre de la Garonne. Seul son amour immodéré des bains aurait justifié le surnom de pè d'auca.

[…]

« Dieu ne voulut pas qu'une créature aussi vertueuse embrassât le culte païen, aussi lui envoya-t-il une lèpre hideuse ». Cachant sa maladie, Baptisée, elle guérit, mais cacha aussi sa guérison [qui lui procura des pieds palmés]. Bertrand raconte que le roi son père lui fit construire au quartier dit la Peyralade, un magnifique palais dont une salle, dite bains de la reine, était directement approvisionnée en eau par un aqueduc."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Reine_P%C3%A9dauque

 

C'est extraordinairement clair. Wikipédia nous livre l'identité de la Reine : celle d'une créature aquatique ou autrement dit d'une reine Abgal.

 

Si l'eau est si présente depuis le début de notre enquête, c'est qu'elle représente le monde de ces êtres aquatiques multidimensionnels qui ont laissé au sein de notre génome leur compassion à fort pouvoir rédempteur. L'eau, siège de l'alchimie des émotions, qui nous permet de retrouver le chemin, balisé par la coquille St Jacques, de nos "eaurigines".

 

De nombreux initiés (Cagots, Jacquets, alchimistes…) partaient sur les chemins de St Jacques avant de manifester leur création dans le monde extérieur.

 

Nicolas Flamel, célèbre alchimiste du 17ème siècle découvrit un grimoire, dont seul un Sage, habitant le Nord de l'Espagne sur le chemin de St Jacques, pouvait aider à décoder la symbolique mystérieuse permettant de réaliser le Grand Œuvre.

 

Parcourir le chemin de St Jacques devint alors une phase nécessaire de sa quête initiatique. Et lorsqu'ils en revinrent, lui est sa femme Pernelle, accomplirent le Grand Œuvre, s'enrichirent rapidement et firent profiter de leur richesse à de nombreuses personnes. Mais surtout, ils acquirent la faculté de déjouer les lois tridimensionnelles de l'espace et du temps, que nombreux traduisent par l'acquisition de l'immortalité.

 

 

Les caractéristiques de leur quête laissent présumer l'accès à une Sagesse Universelle, ainsi qu'une réalisation profonde de leur équilibre intérieur masculin/féminin, qui auraient débouché sur une réelle orientation au service d'autrui. Par conséquent, ils accédèrent aux libertés physiques et psychiques de la 4ème densité SDA.

 

Aussi, on peut comprendre la menace que représentent de tels êtres pour le système SDS qui a besoin de leur servilité (et surtout de la non-propagation du virus "réveil" à leurs congénères) pour pouvoir continuer à soutirer leur énergie vitale. Les persécutions qui eurent lieu tout au long de l'histoire de l'humanité sont des outils de contention. Pourtant, ils peuvent, en ces temps bien spécifiques, nous servir de tremplin... Seulement si nous nous plongeons de tout notre Être dans le décryptage des messages laissés par ces autres nous, ces oisons discrets mais bien présents, et puis surtout, si nous APPLIQUONS les prises de conscience qui en résultent !

 

C'est pourquoi la deuxième partie de ce chapitre traite des persécutions selon la perspective "tremplin". Elle fait office de synthèse-conclusion par rapport aux mémoires Cathares/Sorcières revécues dans l'Aude (chapitre VII) ainsi qu'aux mémoires de Cagots/Sorginak qui ressurgirent en Pays-Basque (chapitreVIII).

 

Hélène

 

 

Télécharger
Chapitre IX, 1ère partie .pdf
Document Adobe Acrobat 205.9 KB

Écrire commentaire

Commentaires: 0